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période de jeu : avril 2029
En ce début de printemps, les températures sont en hausse à Londres et les citoyens britanniques peuvent de nouveau profiter des parcs et autres activités en plein air. Veillez cependant à respecter les zones sorcières et les zones non-magiques, car la Milice Nationale rôde toujours !

Message approuvé par la Coalition
sous les projecteurs
La nouvelle saison de la Purge est désormais lancée, plus d'informations sur l'intrigue ici. Qui sont donc les heureux élus de l'émission vedette de la NGBC ? Enfin, un discord a été spécialement créé pour le forum, n'hésitez pas à nous rejoindre. On vous y attend nombreux !
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 En apesanteur| Mila

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Rob Dawkins
Rob Dawkins
PURISTES NON-MAGIQUES
DATE D'ARRIVEE : 14/04/2020
MESSAGES : 74
MONNAIE : 285
PSEUDO : Attention chien méchant, c'est un long pseudo pas vrai. En vrai, Pochard. ?
MULTICOMPTES : avani ramesh (dc)
AVATAR & CREDITS : armie hammer by hedgekey
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ÂGE : trente-huit ans
ASCENDANCE : pas une once de magie dans le sang, non magique
STATUT CIVIL : fiancé à Leonor Chetwynd
METIER : directeur de recherche chez anderson corp
RÉPERTOIRE RP : rp avec la Dame ; rp avec Milachou
CADENCE D'ÉCRITURE : moins d'une semaine

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MessageSujet: En apesanteur| Mila   En apesanteur| Mila EmptyVen 17 Avr - 19:04


En apesanteur.

C'est quelques dossiers sous le bras, un café à la main qu'il se glissa entre les portes de l'ascenseur qui n'allaient pas tarder à se refermer sous son nez. Oh pauvre Robin ! Si seulement tu savais qui s'y trouvait, tu aurais sûrement attendu le prochain. Il s'y glissa en laissant échapper un soupir de soulagement quand il tomba nez à nez avec Mila Anderson. « Bonjour Mila. » dit-il en accompagnant ses propos d'un hochement de la tête. Puis, il appuya sur le bouton de l'étage dans lequel il se rendait. Pas le même que Mila. Dieu soit loué, ils ne se rendaient pas au même endroit. Sa présence le mettait mal à l'aise. Son air angélique était à son goût bien trop angélique. Ses longues phrases mélodiques étaient prononcées avec trop de poésie pour ne pas avoir été répétées et travaillées. Mila était l'incarnation de la Verbe contrôlée, aseptisée. Elle le mettait vraiment mal à l'aise. Alors il ne dit mot, et resta droit comme un « i », serrant ses dossiers sous son bras et dégustant une gorgée de son café encore chaud. Et c'est à cet instant que l'ironie voulut leur jouer un tour. L'ironie des non-magiques usant d'un ascenseur tout ce qu'il y a de plus normal. Tout ce qu'il y a de plus banal. Au début, ce fut qu'une minuscule secousse. Ils n'y firent même pas attention, considérant cela comme un élément normal du voyage puis il  y eut cet arrêt. Soudain. Brusque. Ils sursautèrent mais ne se regardaient pas. Pas besoin de céder à la panique de suite. L'ascenseur était arrêté. Les lumières s'éteignirent une demi-seconde. Et là, tout devenait clair. L'ironie se riait d'eux. Ils étaient coincés.

Il se tourna vers la jeune blonde et sans dire un mot, il appuya sur le bouton d'urgence. « Hi. Il me semble que nous sommes bloqués à la Anderson Corp, entre le quatrième et le cinquième étage … Mila Anderson et Robin Dawkins. Est-ce que vous pourriez envoyer quelqu'un ... » Il y eut des grésillements et il fronça les sourcils. « Allo ? Vous avez compris. Anderson et Dawkins. » répéta-t-il distinctivement sans perdre néanmoins sa patience. Il posa son regard sur Mila, haussa les épaules et une voix métallique leur répondit : « Technicien … disponible … une heure … tout de suite ... » Puis plus rien. Il s'adossa alors à un des quatre murs avant de porter son attention sur la blondine.
« On va dire qu'il a voulu nous dire qu'il appelle tout de suite un technicien et que ca ne va pas durer une heure. » Sourire poli aux lèvres, il avala une nouvelle gorgée de son café. La musique d'ascenseur avait disparu. Il n'y avait plus que le silence. Un lourd silence.
 
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Mila Anderson
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ADMINISTRATEUR
DATE D'ARRIVEE : 23/11/2018
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PSEUDO : RedDragon (Yoann)
MULTICOMPTES : Ksenia Avramenko (dc)
AVATAR & CREDITS : Taylor Swift ©RedDragon
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ÂGE : Âge gâté, gamine ratée. Déjà vivante depuis trente-deux années.
ASCENDANCE : Le sang est d'une pureté jamais trompée. Non-magique évidemment.
STATUT CIVIL : Le creux du lit vide, le bas du ventre qui ne s'émeut point. Célibataire.
METIER : Porte-parole de La Coalition. Verbe, arme majeure.
RÉPERTOIRE RP : uc
CADENCE D'ÉCRITURE : Moins d'une semaine

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MessageSujet: Re: En apesanteur| Mila   En apesanteur| Mila EmptyVen 17 Avr - 22:02


Intimidation
Toujours le rituel immuable. Celui d'un thé, avalé sur le pouce. Celui d'une cigarette salvatrice. Une rapide retouche dans le miroir, quelques kilos d'un maquillage censé éloigner les chasseurs de filles au naturel, ceux qui pullulaient dans le coin, à la NGBC où tu bossais, dans les sphères du pouvoirs. De gras libidineux qui avaient la main baladeuse et le sourire perdu des amours mortes. Tu n'en pouvais plus, t'avais expulsé quelques uns de ces types d'une façon peu conventionnelle, coups dans les valseuses, aller-retour d'une paire de claques aux mains baguées mais malheureusement, La Coalition ne pouvait pas "se permettre d'autres pertes d'un personnel nécessaire" avait balancé le père dans un texto réduit au plus factuel des bilans. Pas de petit mot, pas d'encouragement. Rien qu'un texto de remontrances. C'était devenu le lot quotidien, ton lot quotidien, depuis qu'Anderson père avait été nommé aux fonctions suprêmes du pays.
Alors tu faisais avec, tu maquillais ton visage, le peignait de couches de graisse de baleine, d'ailerons de requins et autres saloperies, tu ressemblais presque à un clown certains jours.
Aujourd'hui, c'était différent. Un rendez-vous à la Anderson Corp, entreprise familiale, retenait toute ton attention.
C'était un rendez-vous important, tu n'en savais plus plus, juste qu'il fallait être là. Un autre message textuel laconique avait déclenché toutes les vibrations possibles du téléphone, hier soir, aux alentours de vingt-trois heures trente alors que tu regardais une rediffusion du journal, ta tête en gros plan sur l'écran plat de la chambre, interviewée au sujet de la prochaine édition de La Purge.

Fabuleux concept, fabuleuse invention. La première saison avait été si riche, si agréable à regarder, clope au bec, thé à la main. C'était un moment de partage inouï que tu avais vécu aux côtés d'une nana, cachée dans son appartement, à se bécoter, à se tourner autour et à s'extasier sur la mortalité importante de l'édition. La deuxième ne pourrait être que meilleure, et les mains frottées, chaque fois en y pensant étaient deux silencieuses approbatrices. C’était ainsi que le monde fonctionnait, les lions et les gazelles, il fallait simplement choisir un camp. Et tu avais choisi. La Purge avait rimé avec un moment heureux, pour les images, pour le but enfin atteint et aussi pour les plaisirs ressentis, depuis longtemps oubliés. Le secret, lui, était un mal nécessaire, un mal creux, qui faisait flétrir le coeur et qui causait des douleurs insoutenables. Mais révéler l’amour des femmes à ces rustres qui accompagnaient tes pensées, aux parents d’abord, même si Elizabeth, la mère était inexistante, elle marcherait forcément dans les pas de Brian. Saint Brian, toujours lui, t’en revenais toujours là.
Si seulement tu avais eu une paire de couilles, peut-être que t’aurais eu son poste. Si t’avais eu une paire de couilles et dix ans de plus, ça aurait pu s’arranger. Mais évidemment, les huiles qui vantaient sans arrêt le nouveau monde, ce fameux nouveau monde, avaient préféré le mâle blanc de plus de cinquante balais. C’était ainsi que le nouveau monde fonctionnait : avec une bonne dose de vieux monde et une autre dose de monde dépassé. C’était navrant.
George était déjà là, à lustrer la Rolls avec émotion, comme s’il s’agissait de sa femme. Le pauvre homme, perdre toute sa famille ainsi penses-tu, comme à chaque fois que tu le vois.  Un rapide signe de tête en sa direction alors qu’il ouvrait la portière avant de s’installer bien confortablement au poste conducteur, sa casquette vissée sur le crâne.  « George, à la Anderson Corp et fissa. George acquiesce et met les gaz pendant qu’en descendant les vitres, tu grilles une clope et attrape une bouteille d’eau.

La Anderson Corp était vide, en grande partie. Pas étonnant. Les employés devaient être au travail et les rendez-vous en train de patienter aux étages, Danny, le type de l’accueil que tu ne portais pas dans ton coeur se retint, cette fois au moins, de se diriger vers toi pour t’orienter. A chaque fois, le pauvre type se faisait jeter comme un malpropre, il ne devait plus en pouvoir. Tu te diriges vers la machine à café du hall et y glisse un ensemble de petites pièces. Avec le ronflement significatif s’expulse un petit gobelet. Y portant les lèvres comme si tu embrassais un lépreux, tu pestes.  « Putain. C’est imbuvable, immonde, ça ressemble à tout sauf du café. Les grains en poudre, bien des économies à la Brian. Tu jettes le gobelet dans une petite poubelle en pestant silencieusement.
L’ascenseur, vite. Tu n’aimes pas les espaces confinés, tu détestes ça. Mais quarante-cinq étages par les escaliers, plutôt crever. Tu presses le bouton de la direction. Alors que les portes diaboliques s’apprêtent à se fermer, dévorant ta silhouette pour la capitonner dans un enfer métallique , quelqu’un s’y glisse avec volupté. « Bonjour Mila. » dit le type en faisant un signe de tête. Tiens, tiens, penses-tu, Dawkins. Tu dois lui dire quelques mots justement, notant invisiblement dans le crâne de lui caler quelques mots dés que possible. Pas ce matin, trop pressée d’expédier cette réunion improvisée et de retourner à la NGBC, régner sur ton royaume propagandiste.  « Salut Dawk’.
Dawkins ne semble pas investi que ça, pas chez Anderson Corp où il semble être un élément performant mais plutôt au sein des Héritiers. Tu ne sais pas vraiment à quoi t’en tenir, des rumeurs circulent, tu as remarqué des gestes, des postures qui ne trompent pas la grande observatrice. Du moins celle que tu crois être, finalement, t’es peut-être totalement sur une fausse piste, à croire des choses qui n’existent pas. Ca ne serait pas la première ni la dernière fois. Mais c’est une conviction chevillée au coeur et au corps, une conviction qui brûlerait presque. Montant toujours sur les grands chevaux, à cavaler dans les plaines bien amples des pensées. Le bonhomme se tient si droit qu’un sourire déforme bientôt tes lèvres, il se fait tout petit, buvant son café comme un gosse faisant une connerie, avec sa pile de dossiers calée sous le bras.  « Dawkins, détends-toi, je ne vais pas te bouffer. dis-tu, avant de rajouter faussement détachée  « Enfin, pas tout de suite, quoi. Tu soulignes le propos d’un sourire qu’on ne peut dire sincère ni surjoué, un bâtard entre les deux sans doute.
Jouer avec les proies, voilà un autre apprentissage de Brian Anderson. Mais ton caractère s’était affirmé depuis, et parfois, la patience prenait un coup, ce n’était pas, il fallait l’avouer, ton point fort.
Une secousse. Une petite vibration. Ces ascenseurs n’étaient pas d’une prime jeunesse, ton père refusant systématiquement de remplacer les machines tant qu’elles fonctionnaient encore, arguant que c’était un coût évitable pour l’entreprise. Tentant d’oublier ça, chassant les pensées d’un accident qui pourrait arriver sans aucun doute, tu tapotes sur ton coude droit avec ta main gauche. Les yeux presque fermés. Et soudain, un bruit sorti des entrailles d’un démon, puissant, intransigeant. Si Rob Dawkins semblait plutôt calme, en ton for intérieur, la panique était complète. Après l’arrêt brutal, le vacillement des lumières. Comme dans un putain de film catastrophe, comme dans un putain de film catastrophe.
En sortant de là, tu crierais à la face du monde que ton trip, c’était les blondes, les brunes, tout ce qui avait un vagin et une paire de seins. Tu le dirais, tu le vomirais, t’en parlerais à ceux que ça n’intéresseraient pas, tu provoquerais des crises cardiaques, des crises de panique, rien à foutre. Tu te voyais déjà morte, propulsée par la radinerie de ton paternel dans les tréfonds de la Anderson Corporation, le visage écrasé par des tonnes de barda. Même si le coeur tambourinait à la poitrine et que les yeux se perdaient un peu, tu tentais de faire bonne figure. Dawkins prit les devants, bon point. « Hi. Il me semble que nous sommes bloqués à la Anderson Corp, entre le quatrième et le cinquième étage … Mila Anderson et Robin Dawkins. Est-ce que vous pourriez envoyer quelqu'un ... » dit-il après avoir pressé le bouton d’urgence. Ce foutu bouton d’urgence. Son regard fixait le tien. « Allo ? Vous avez compris. Anderson et Dawkins. » dit-il encore après que les grésillements infernaux eurent retentis, preuve que le réseau était aussi merdique que le matériel acheté au rabais - certainement - par Brian. Alors qu’il posait à nouveau le regard sur toi, plutôt calme, une voix métallique, celle de cette putain de machine de mort pensas-tu immédiatement, fit son apparition dans la cabine. « Technicien … disponible … une heure … tout de suite ... » Ça ne voulait rien dire, un puzzle de palabres inutiles. Encore un type qui devait s’amuser à voir les autres bloquer. Qui fallait-il être, d’ailleurs, pour occuper un job comme celui-là ? A lorgner par les caméras des ascenseurs pour y voir des gens en suffocation ? Un pervers, à n’en pas douter. S’adossant au mur, Dawkins était énervant, il semblait maitriser la situation. Peut-être que son truc à lui, c’était d’être bloqué dans un ascenseur. S’il croyait avoir le droit au coup de la panne, il se fichait le doigt dans l’oeil, le truc entre ses jambes le disqualifiant de toute manière à toute poursuite charnelle de l’entrevue. « On va dire qu'il a voulu nous dire qu'il appelle tout de suite un technicien et que ca ne va pas durer une heure. » dit-il dans un sourire avant d’avaler son énervant café, tant il dégage des volutes enrichissantes. Reprenant tes esprits, luttant contre les démons intérieurs. Tu fis mine de sourire, sans trop lui demander son avis, tu dégaines une cigarette et la visse aux lèvres, l’allumant avec le désormais célèbre zippo Lemmy Kilmister qui ne quitte plus ton sac. Tu aspires une bouffée dans un soupir contenté. Fille bien élevée, tu tends le paquet à Dawkins, par pure mesure de politesse, tu ne sais même pas s’il fume.  «Tu sais, Dawk’, si c’est la même société qui assure la maintenance des ascenseurs depuis que je suis gamine, ça peut durer bien plus d’une heure. » Nouvelle bouffée de cigarette.  «Putain, mais je te jure, ça fait dix fois, cent fois, que je dis à ma soeur de faire remplacer ces cercueils en sursis. Si on ne s’en sort pas, je veux que ce soit mon épitaphe « morte à cause de son radin de père et de sa radine de soeur. » hurles-tu en espérant que le pervers derrière son oeil invisible est toujours là, à bouffer des popcorns, à boire un breuvage énergisant. Tu tuerais pour un whisky, tu tuerais pour être n’importe où sauf là.

Tu regardes Dawkins en te positionnant sur le mur opposé au sien. Tu tires encore sur ta clope, comme une furieuse. La fumée, dans l’espace exigu a vite fait d’y créer des nuages insalubres, bénéfiques pour tes poumons encrassés.  «Puisqu’on est là, Dawkins, on va mettre se temps à profit, je voulais justement te parler. » Tu sembles remise de tes émotions, il n’y a que dans le jugement et dans la brutalité que tu oublies tes problèmes. Certainement les raisons pour lesquelles (ton père à part, évidemment) tes relations se sont toujours cassées la gueule, terminant dans le sang et les larmes.  «Est-ce que j’ai des raisons de douter de ta sincérité ? Parce que, je ne sais pas si t’as remarqué, mais tu as parfois tendance à être expressif. Et ça, tu vois, ça ne me plait pas. » Nouvelle bouffée de clope, la lionne est dans l’arène. Mais cette arène, c’est celle d’une cage d’ascenseur dont l’aire n’excède pas celle d’une cellule de taulard.
 
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Rob Dawkins
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MessageSujet: Re: En apesanteur| Mila   En apesanteur| Mila EmptySam 18 Avr - 17:16


En apesanteur.

Ses lèvres s'étaient légèrement pincées quand elle l'avait appelé Dawk'. La princesse avait, selon Robin, loupé pas mal de leçons d'étiquette et se comportait parfois comme une véritable enfant gâtée. Elle pouvait par ailleurs se conduire de la sorte. Elle portait un nom qui ouvrait pas mal de porte, qui courbait pas mal de dos et qui faisait encore parfois trembler. Il avait secoué la tête quand elle avait brisé le silence. Rob avait tout pour être confident et sur de lui. Et pourtant, depuis quelques mois, il semblait vaciller sur une corde sensible. A vrai dire, il avait le sentiment que ses talents d'équilibriste l'avaient laissé en plan. Il vacillait entre deux mondes et ne semblait plus savoir où se trouvait sa véritable place. Rongé par les remords, il n'était plus que l'ombre de lui-même. Il agissait de manière automatisée, robotique. La routine le tenait en vie.

La routine le retenait en vie et voilà que la vie venait de lui adresser son plus beau majeur en l'enfermant avec Mila Anderson. Un dangereux huit-clos dont il se serait volontiers passé. « Non merci. » dit-il poliment en appuyant ses propos par un signe négatif de la tête alors qu'elle avait automatiquement sorti un paquet de cigarettes. Inutile de lui rappeler les règles de l'entreprise : les pauses clopes ne se passaient pas dans l'enceinte de l'établissement et encore moins dans les ascenseurs. Mais que dire ? Elle était la Princesse Anderson. « Soit ! Au pire, on reste bloqués une heure … maximum deux heures. On en touchera deux mots à ta sœur si tu veux ; mais je crois qu'elle aura sûrement plus important sur son bureau que se soucier des ascenseurs. » avait-il dit d'une voix calme et un sourire amusé et poli sur les lèvres. Rob avait remarqué l'agitation de la blondine et essayait simplement de ne pas lui faire penser à une possible claustrophobie. Il fallait la « divertir ». Une Anderson claustrophobe, enfermée avec lui dans un ascenseur, ça pouvait s'annoncer ennuyant. Il but une nouvelle gorgée de son café et manqua de déglutir bruyamment quand Mila prit ses aises et poursuivit avec ce petit air impérieux. Il leva un sourcil un peu surpris quand elle lui confia vouloir lui parler. Lui parler ? Lui ? De quoi ? Il était directeur de la Recherche … elle n'avait rien d'une scientifique. Il n'avait rien à lui dire. Du moins, il espérait ne rien avoir à lui dire.

« Douter de ma sincérité ? Tiens donc. A quel sujet, Mila. Je dois avouer que tu viens d'aiguiser ma curiosité d'une certaine manière. » dit-il en plongeant son regard dans les prunelles de la demoiselle. « Si je suis tant expressif, si tu peux lire en moi comme dans un livre ouvert … je serais ravi de savoir ce que tu penses y avoir lu … et évidemment te dire si tu as vu juste ou non. » avait-il ajouté sans ciller le moindre du monde. Robert avait prouvé son allégeance en effectuant la plus grosse des infamies, trahir les siens. Il était directeur de la recherche depuis un an et veillait à ce que les choses se déroulent à sa manière. Lentement. Très lentement. Comme s'il souhaitait gagner du temps, pour quoi ? Pour qui ? Lui-même s'en savait rien, mais les accusations habiles de la jeune femme ne le mettaient pas encore hors de lui. Il était curieux, vraiment curieux de connaître les raisons pour lesquelles Mila se transformait en une inspectrice. « La porte de mon bureau t'est par ailleurs toujours grande ouverte, comme tu t'en doutes. » conclut-il en déposant les dossiers qu'il tenait sous le bras sur le sol ainsi que son café désormais vide.

Ils étaient là. Face à face. Dans ce maudit ascenseur. Leurs regards ne se détachaient pas l'un de l'autre. L'une souriait d'un air carnassier, les lèvres de l'autre s'étirait en un sourire courtois et poli. La chasse était lancée.

 
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MessageSujet: Re: En apesanteur| Mila   En apesanteur| Mila EmptyDim 19 Avr - 18:37


Intimidation
Tu fais valser le paquet de clopes à l'intérieur du sac, il rejoint la merde qui y flotte en permanence. Un beau jour, tu prendras le temps de le ranger, d'y expédier à la poubelle les paquets vides de bonbons à la menthe, les tickets alambiqués, notes de restaurants et autres reçus infernaux qui polluent l'intérieur comme le plastique dans les océans. T'aspires une bouffée violente, presque salutaire tant elle fait ployer la gorge sous la chaleur grandissante, la fumée qui se développe dans les poumons dévore les entrailles avec grandiloquence. Ce shoot, c'est ce qui manque lorsque les cigarettes s'éloignent un peu trop. C'est pour ça, sans doute, que tu gardes un paquet à proximité à toute heure du jour ou de la nuit, t'as pas intérêt à manquer de nicotine lorsque tu te réveilles, le matin ou dans la nuit, torturée par des cauchemars infernaux. Ca te mine, ça te bouffe.
Haussement des épaules, infinies précautions, la bouche qui se serre, qui se love dans un cul-de-poule magnifique. « Plus important que de soucier des ascenseurs ? Arrête ton char, elle ne baise qu'avec des millionnaires. » dis-tu dans un sourire las. Qu'est-ce que Lyra a de plus important à faire que de se soucier des ascenseurs si ce n'est de se soucier de sa manucure. Tu sauves le pays, t'apportes les preuves irréfutables d'un complot entre magiciens et non-magiques pour s'approprier la valeur culturelle et politique du pays et les gens ne voient que Lyra, parce qu'avec sa trentaine pas assumée, elle s'occupe des affaires pendant que papa est en vadrouille ? Ca ne passe jamais, cette admiration saugrenue, presque maladive. Toujours à donner du Lyra par ici, du Lyra par là. On se croirait revenu aux temps anciens, à la maison, où le père, de sa joie de voir une fille s'intéresser à ses éprouvettes et à ses becs bunsen n'avaient d'yeux que pour elle. Tu taffes encore avec violence, manquant de cramer tes chaussures en balançant la cendre à tes pieds. Vulgaires traces d'un passé qui ne sera bientôt plus. « J'y crois pas, plus important sur son bureau... » jettes-tu pour toi même, méprisante figure affichée, à l'habitude, comme une tradition si longtemps préservée qu'elle ne choque plus personne, pas même ceux qui de l'extérieur ne voit chez les Anderson qu'une famille unie sous la coupe d'un père présent, spirituellement et physiquement, menant le navire de sa vie comme Barbe Noir.

Rien de tout cela n'est vrai, les Anderson, s'ils sont un clan, sont livrés à des guerres fratricides parfois extrêmes où les mots s'échangent à l'envie, avec humeur. D'autant vrai qu'ils sont soudés et n'affichent généralement que les querelles intestines à l'abri des regards, par de froids dimanches dans le manoir familial. Mais l'approche d'une nouvelle saison de La Purge et le fait d'être bloquée, là, en sursis dans une boite de métal de plusieurs tonnes qui pourrait s'effondrer à la moindre secousse créent un ensemble à faire secouer le cerveau. A ne plus se contenir.

Nouvelle aventure dans le sac lorsque le premier mégot s'écrase sous ta chaussure droite, marquant le sol d'une trace noire affreuse, les derniers morceaux de tabac effrités sur un sol trop propre, balayé jour et nuit par le personnel de l'ombre. Un nouveau missile de nicotine est vissé sur son receptacle  , les mêmes gestes d'allumage sont répétés comme une chorégraphie parfaite, millimétrée. «Dawk' je ne t'accuse pas d'avoir volé les joyaux de cette putain de couronne. Redescends, veux-tu ? » Ton air est pincé, ta cigarette s'agite dans la main gauche que tu fais virvolter comme une maîtresse d'orchestre. T'as toujours aimé les mouvements, ça t'aide à réfléchir, à te structurer.

Mais pour qui se prend le type ? Il se justifie moins bien qu'un enfant de cinq ans, même si, après ton passage à l'éducation pré coup d'état, tu n'as aucune idée de comment se justifie un gosse de cinq ans. Tu hais les gosses, tu pourrais les pendre comme les Stoughton ont cramé la gamine, juste parce qu'ils l'ouvrent sans arrêt, sans jamais apprendre le sens de l'expression "ferme ton clapet, gamin". Ils font des commentaires, pleurent, s'extasient de tout. Très peu pour toi. L'horloge biologique, s'il elle tourne, tourne pour d'autres raisons, celle, expresse, de vivre ta vie comme une grande, par exemple. Ca sortira, ça sortira répètes-tu sans jamais que ça sorte. Le type est calme, voilà qu'ils pose sa pile de dossiers et son gobelet de café. Voilà qu'il se croit maître des lieux, à dominer l'endroit de sa petite envergure. Directeur des recherches, cela, par hasard, concurrencerait le titre de "Reine" ?
Gamine déjà, dans ces mêmes ascenseurs, gamine, déjà, à l'étage de la direction, à mettre les tampons sur les courriers préparés par le père. Petite déjà, à se rêver grande, si grande que la verrière du bureau paternel s'approcherait du ciel pour pouvoir y toucher le soleil, y toucher la lune. Se rapprocher des astres pour éviter le désastre. Qu'en reste-il si ce n'est de la boue, du sang, des larmes ? Et de la gloire, beaucoup, beaucoup de gloire. C'est tout ce qui comptera jamais pour le paternel, tout ce qui dans ce marasme de drame familial, dans un milieu où assistance publique et sociale sont des synonymes d'inexistence, il n'y a rien d'autre que la recherche de gloire pour faire taire l'appétit paternel. Rien que ça. « C'est un instinct de chasseuse. Un instinct qui vient d'ici.  » Tu pointes ton cœur de pouce, la clope entremêlée entre l'index et le majeur, envoyant valser les cendres sur le sol et de la fumée dans la gueule, ça remonte jusqu'aux yeux, ça pique. Tu reprends le contrôle des salves, tu reprends du souffle, presque sans tousser. « Tu sais, Dawk', j'ai une vision d'aigle. Et si tu crois que pendant les réunions je me contente de fumer et d'approuver, tu te fourres le doigt dans l'œil. J'ai des yeux, je sais ce que je vois.  » En vérité, tu as remarqué quelques moues, quelques regards fermés lorsque des sujets sont évoqués, est-ce que Dawkins a des scrupules, des remords ? Tu n'en sais rien. Mais tu ne peux pas te permettre, d'avoir dans tes équipes, des gens qui doutent. On ne prend pas Buckingham avec des jambes de bois et des scrupules, on fonce dans le tas, on exécute et on discute après. Tirer puis parler. Politique intérieure aux Héritiers. Tu tires une révérence, la main sur le nombril. « Je suis ravie de savoir que ta porte est ouverte, si j'ai un moment entre la réunion pour sauver le pays et celle pour organiser la politique nationale, tu m'offriras le thé, d'accord ? » jettes-tu d'un regard ironique, le fond des yeux rougis, certainement, par la fumée assassine des Marlboro. Tu regardes les dossiers du chercheur, des noms y sont inscrits, charabia pour non-initiés, tu n'y connais rien à la science, ça ne t'intéresse pas, tant que tu sais que deux et deux font quatre, c'est suffisant. La politique, la gouaille, c'est ça ton truc.« Tu sais ce qu'on dit ? Chez Anderson Corporation, même le grand patron n'est pas irremplaçable.  » Tu rajoutes, une bouffée de clope plus loin. « Je te repose la question : est-ce que j'ai des raisons de douter de ta sincérité ou de ton implication ?  » le face à face promet du sang, et des dents vampiriques en frémissent déjà. N'y-a-t-il que dans le conflit que tu puisses t'épanouir ?


 
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MessageSujet: Re: En apesanteur| Mila   En apesanteur| Mila EmptyDim 19 Avr - 19:09


En apesanteur.

Rob avait presque manqué de s'étouffer avec sa propre salive en entendant les propos de la jeune Anderson. Apparemment, il y avait quelques discordes au sein de la famille Anderson, pas étonnant, pensa-t-il avant de reprendre ses esprits mais la jeune Anderson continuait de répandre son venin sur le nom de l'autre Anderson. Rob, quant à lui, demeurait de glace. Distant et froid, il savait qu'avec ce genre de femmes dangereuses, il était plus prudent de ne pas danser leur valse nocive. Elles étaient des vipères. Regard de biche, bouche en cœur, elle vous caressait dans le sens du poil avant de vous bondir dessus et de vous avaler en une bouchée. Elles étaient dangereuses. Rob avait appris à ne sous-estimer aucune de ces vipères. Apparemment Mila était frustrée et jalouse. Quoi de plus dangereux qu'une Anderson en soif de reconnaissance ? Il eut froid dans le dos. Pourquoi le destin s'acharnait-il sur lui ? Il eut envie de se jeter au sol, à genoux, implorant des Dieux auxquels il ne croyait pas de venir le secourir des griffes parfaitement manucurées de cette vipères ? Pourquoi moi ?

Il avait laissé la vipère cracher son venin. Il avait laissé la vipère s'épuiser dans un monologue sans fin. Elle semblait vouloir maîtriser la situation, être la maîtresse de cérémonie … alors il l'avait laissé parler. Aucune expression sur le visage. Parfaitement passif, c'est ce qu'ils avaient réussi à faire de lui : il était pourri de l'intérieur, il était meurtri au plus profond de son âme. Il n'avait plus le goût de sourire, de rire, de montrer le moindre signe d'intérêt. Il survivait. Ils avaient fait de lui une espèce de fantôme. Si ses pensées l'imaginaient écraser la tête de Mila sur le sol, lui faisant ramasser avec les dents le mégot qu'elle avait laissé tomber au sol … néanmoins son visage ne trahissait rien d'autre que de la passivité. Il écoutait avec attention, intrigué par cette brute de décoffrage. Pourquoi avait-elle ce besoin soudain de se prendre pour une reine de l'interrogatoire ? Qu'avait-il fait ? Qu'avait-il dit ? Il obéissait. Il agissait. Il avait donné des noms, des adresses, il avait tout dit, tout délivré. Il avait vendu son âme aux Monstres d'aujourd'hui. Pour qui se prenait-elle de venir avec son joli sourire essayer de l’attraper par l'entre-jambes en essayant de lui montrer qui avait la plus grande ? Son palpitant fit un bond dans sa poitrine. Il eut envie d'exploser. Exploser. Imploser. Pense à quelque chose de paisible, Robin. Il prit une profonde inspiration avant de prendre la parole … car apparemment, elle s'était enfin décidée à lui laisser la parole. « Loin de moi l'idée de mettre en doute ton instinct de … chasseuse. – avait-il dit en insistant sur le mot chasseuse – mais je ne sais absolument pas de quoi est-ce que tu es en train de parler ou, où est-ce que tu souhaites en venir. Douter de mon implication, de ma sincérité ? – il avait presque émis un rire comme si cette accusation était la plus folle qu'il ait pu entendre depuis des mois – Est-ce que tu as conscience que je rêve de faire ce boulot depuis que je suis un gamin, que je … Et puis à quoi bon ? ... » finit-il par dire en secouant la main comme si cela ne valait pas la peine.

« Sans doute devrais-tu parler un peu plus avec Lyra pour connaître les projets sur lesquels nous bossons jours et nuits … peut-être pourrais-tu dès lors constater noir sur blanc combien tout cela compte à mes yeux. » Il savait qu'il allait l'agacer en parlant de Lyra. Il le savait et apparemment il le faisait exprès, pour la voir bondir, lui faire perdre la face. Elle serait l'hystérique. Il serait le calme impartial. « On ne boit pas que le thé dans mon bureau Mila, on y parle d'avenir. » rectifia-t-il avant de lui adresser un sourire étrangement courtois. Le premier. « Si nous n'étions pas bloqués ici, je t'inviterais volontiers à jeter un coup d’œil sur ce quoi nous travaillons en ce moment. » Une invitation polie. Il haussa les épaules. « Je suis certains que ca pourrait t'intéresser. » conclut-il en acquiescant d'un signe de tête à ses propres propos.

 
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MessageSujet: Re: En apesanteur| Mila   En apesanteur| Mila EmptyDim 19 Avr - 21:33


Intimidation
C'est une blague, une vaste fumisterie, organisée, des fêlés doivent s'y marrer. A y regarder, on dirait un sketch comique qui fait fureur à la télé. On dirait une émission pour débiles, une émission dégénérée que l'ancien régime passait en boucle, où sorciers et non-magiques cohabitaient dans une maison-studio en y évoluant amoureusement et amicalement, gouvernés par une voix dramatique et infernale aux accents de gros dur.
Ravie qu'aujourd'hui le programme d'intérêt public soit un massacre de terroristes, bien plus qualitatif pour l'éducation des jeunes ouailles. C'était ton avis sur cette purge, une bonne façon de traiter la vermine, si ça pouvait divertir les bonnes gens, du fin fond de leurs maisons un peu lugubres, c'était tant mieux.
Il suffisait de voir, depuis quelques temps, les annonces de la nouvelle édition. Les londoniens semblaient s'y prêter avec beaucoup d'entrain, et de tes yeux, tu ne voyais que le ravissement. Le ravissement que tu avais été capable de déployer, toi et d'autres, bien entendu... Mais les autres, tu en oubliais volontairement l'intérêt. Après tout, tu étais Mila Anderson, et pour cette raison plus que pour une autre, les fleurs devaient t'être adressées. Déjà que le paternel avait volé la vedette en étant nommé premier ministre - décidément, ils nommaient n'importe qui à Downing ces derniers temps - tu pouvais au moins recevoir les bouquets. Ce n'était pas Robin Dawkins ou n'importe quel type en blouse blanche pensant avoir trouvé le prochain remède contre de pseudos-virus qui viendrait récolter les lauriers d'un massacre télévisé bien amené.

Le moment était précieux, toi tentant de te convaincre que des démons bien plus importants qu'un ascenseur bloqué dans les méandres d'Anderson Corp étaient à l'œuvre, l'autre tentant de se faire passer pour un ange. Mais les anges avaient des auréoles, ils avaient le teint d'un poupon, ils avaient des putains de nuages sur les pieds et ils avaient la gueule d'un bébé. Loin, très loin du trentenaire qui se tenait là, à quelques mètres, moins peut-être. Tu tires une bouffée, encore, chacune d'entre elles rapprochant l'inéluctable moment où les poumons fatigués lâcheraient, délivrance, peut-être de la cruauté d'un père absent, d'une mère éponge, absorbant les paroles de son mari comme si elles étaient paroles d'évangiles et d'une fratrie qui ne rêvait que de se fracturer pour exister, chacun comme un individu, loin de cette ambiance club-med que Brian tenait à bout de bras, comme le parfait architecte du désordre qu'il se bornait à devenir. Diviser ses propres gosses pour gouverner chacun d'eux comme des poupées.

Dawkins étouffa ce qui ressemblait à un départ de rire pour s'emporter encore, jouant des mains comme un mafieux sicilien dans ces vieux films d'un Hollywood innovant, désormais mourant, suffoquant sous les remakes de vieux classiques. L'inventivité des scénaristes confinée bien loin des cerveaux. Mais toi, Mila Anderson, n'était pas dupe. Après tout, un mouvement entier était à tes bottes, une nouvelle ligne s'ouvrait à l'horizon, Americo nommant l'Amérique, Collomb massacreur d'indiens natifs, Mila Anderson aurait son nom dans l'Histoire. Les navires du pouvoir s'étaient déjà insinués partout, gravitant, tombant, flottant. Ils se déplaçaient comme des pions sur l'échiquier, il fallait maintenant en assurer la stabilité et tu ne pouvais pas te permettre de douter un instant des pions qu'il faudrait bouger. Qu'ils fussent simples petits pions ou majestueux cavaliers, tous avaient un rôle à jouer, tous devaient se montrer sous un jour docile. Il en allait de la survie même de l'espèce non-magique. Rien de plus, rien de moins. Adossée sur une des parois de l'ascenseur (bien trop flippante pour être appelé "mur") tu regardes le scientifique, tes poings se ferment (la cigarette morte ayant rejoint sa congénère à tes pieds) et tu exploses en faux sanglots, si hauts, si perçants qu'ils sont ceux d'une parodie parfaite de nourrisson. « Oh Dawk', pardon, pardon. Je n'ai jamais voulu toucher ta petite corde sensible, oh je me sens si mal maintenant... » dis-tu en dégageant tes mains du visage et en affichant une mine sérieuse. « Tu sais le nombre de gens qui croient m'émouvoir avec des rêves oubliés et des paradis perdus ? Contrairement à ce que disent les autres, je ne suis pas une gentille idéaliste. Je ne crois que ce que je vois. » Qui, qui, qui oserait dire que t'es une gentille idéaliste ? Certains, t'es au courant, te surnomment "la pétasse en chef", d'autres mêmes osent littéralement t'appeler "L'Anderconne" mais jamais personne n'a osé t'appeler idéaliste, ni gentille d'ailleurs. Il n'y a pas plus éloigné de la bienveillance que ton mètre soixante dix-huit.

Intrusion renouvelée dans l'intimité de Louis Vuitton. Peau de serpent pour avaleurs de couleuvres. Encore une cigarette, histoire de faire surnager l'ascenseur dans un climat de cancer généralisé, une petite pulsion de mort en rab, l'une volontaire, l'autre simplement témoin passif. « Mais qu'est-ce que tu as, avec ma sœur ? T'as des posters d'elle dans ta piaule ? T'en rêves la nuit ? Je peux te conseiller un psy, mon chauffeur y va souvent.» Pure vérité, George y passe le jeudi après-midi depuis trente ans, pour exorciser la mort de sa femme et de ses gosses dans un accident de voiture. Ca a l'air de réussir, puisqu'il est toujours chauffeur et que son métier consiste littéralement à faire ce qui a emporté toute sa famille (les cascades dans un tunnel en moins).

Voilà que le scientifique parle d'avenir. Un éclat de rire, cristallin. Venu des profondeurs encrassées des bronches contractées, fatiguées par les assauts répétés de ce bon vieux cowboy Marlboro. « Le thé et l'avenir ? Mais dis-moi Dawkins, t'as des dons cachés de voyant ? » Haussement d'épaules, haussements de sourcils, bouffée de cigarette. La recette parfaite pour une conversation réussie. « Dis donc, Dawk', tu voudrais m'inviter dans à voir tes tubes à essai ? Une seule Anderson ne suffit pas ? Il te les faut toutes ? » jettes-tu d'un nouveau regard provocateur pour répondre à son signe de tête affirmatif. Voilà qu'il est d'accord avec lui même, c'est déjà pas mal penses-tu en tirant vicieusement sur le missile made by Philipps Morris. Manque de chance pour lui, son appartenance à la gente masculine le disqualifie.

Faire redescendre la pression avant de mordre encore, technique psychologique apprise en sciences politiques. « Qu'est-ce qu'elle dirait, Chetwynd, si elle savait que tu voulais m'inviter dans ton bureau ? » balances-tu dans un sourire.
Jugeant qu'il vaudrait peut-être mieux, finalement, que des tonnes de métal écrasent ton minois.
 
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MessageSujet: Re: En apesanteur| Mila   En apesanteur| Mila EmptyLun 20 Avr - 18:45


En apesanteur.

Rob avait le sentiment d'être entré dans une autre dimension en pénétrant dans cet ascenseur. Le spectacle était particulier et il en était presque à se demander si ça allait en valoir la peine d'en toucher deux mots à Leonor. Elle n'en croirait certainement pas ses oreilles, quoique rien était surprenant venant de la part d'une Anderson. « Pour qui mets-tu en scène tout ce petit spectacle, Mila ? » demanda—t-il avec la bienveillance d'un aîné sur sa cadette. Les bras ouverts, il avait regardé autour de lui comme s'il était à la recherche d'une caméra cachée, d'un potentiel public qui apprécierait les réactions excessives de la jeune Anderson. Et alors que Rob avait maître de lui-même les premières minutes, il commençait lentement à perdre sa patience naturelle. Il commençait sérieusement à perdre la patience, seule chose qui lui restait. Il détourna alors le regard de la jeune femme et jeta un coup d’œil presque désespéré vers ce satané bouton d'urgence. « Cette conversation ne mène nulle part. Ni toi. Ni moi. J'ai passé l'âge de jouer à la joute verbale. » avait-il lâché d'une voix lasse. Ouais, il était lassé par le comportement puéril d'Anderson. Il avait suffisamment d'ennuis sur le dos pour ne pas s'ajouter une sociopathe sur le haut de la pile. Il se passerait volontiers de la joute verbale de cette vipère.

Il enfouit son visage dans la paume de sa main, essayant de contrôler sa respiration du mieux qu'il pouvait. Les pensées précédentes du visage de la jeune femme écrasée contre le sol se faisaient de plus en plus claires dans son esprit. Il en était même au stade où il écrasait ses phalanges contre son visage. Un remake d'Old boy. Il s'en briserait les phalanges. Juste pour le plaisir. Juste pour le bien de tous. Une Anderson de moins, la plus cinglée qui plus est. Peut-être qu'il aurait même un prix pour l'occasion. Le visage toujours enfoui dans la paume de sa main, il se massa les traits fatigués en se disant que la raison ne menait à rien avec une abrutie de son espace. Le cerveau avait été bien trop longtemps lobotomisée. Il n'y avait plus rien à sauver. Elle était un cas désespéré … et hélas pour eux, elle faisait partie de ceux qui pouvaient décider. Quoique, vu le comportement de Mila, il en venait à se demander si elle n'était pas le vilain petit canard de la famille. Le cas raté. La fille qui ne cause que la frustration et la déception. Cela éclairerait sans doute la haine viscérale qu'elle avait pour sa sœur. Bordel ! Qu'avait-il fait pour mériter ça ? Et alors qu'elle prononçait le nom de Leonor, il sentit son sang bouillir et son palpitant faire un bond dans sa poitrine. Le nom de sa fiancée dans sa bouche viciée … rien ne passait. Elle ne méritait même pas de prononcer son prénom, son nom. Quoique ce soit.
Alors, toujours aussi lassé, il soupira avant de lui répondre : « Écoute Mila, j'ai vraiment l'impression que tu essaies de faire passer le temps et de nous occuper mais j'ai vraiment pas la tête à m'amuser à ce genre de jeu. Comme je t'ai dit. J'ai passé l'âge. Alors si tu veux bien, on attend juste que ce technicien vienne et remette cet ascenseur en marche. OK ? » Il s'était légèrement tourné de l'autre côté, comme si son corps entier souhaitait éviter un contact quelconque avec la folle vipère. « Quant à mon intégrité et mon engagement, tu n'as pas à en douter. Si jamais tel est le cas … je suis ouvert pour une discussion autre que dans les cages d'un ascenseur. Si tu veux bien. » Il glissa les mains dans ses poches, appuyant son épaule contre la paroi de l'ascenseur. Qu'on vienne pitié le sortir de là ?

Il secoua la tête tout en regardant le sol avant de poser son regard sur la jeune femme, un sourire presque amusé aux lèvres. Ouais, il n'en croyait toujours pas ni ses yeux, ni ses oreilles. Cette Mila était encore plus barge et gourmande de pouvoir que les membres de sa famille. Un jeu dangereux. Très dangereux.

 
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MessageSujet: Re: En apesanteur| Mila   En apesanteur| Mila EmptyMer 22 Avr - 19:07


Intimidation
Un regard. Un petit sourire en coin. Quelle délicatesse, quelle conversation. Tout tourne en rond, on se croirait de retour dans la recherche du temps perdu de ce bon vieux Proust, le talent pour les futilités en moins. Ton corps qui frôle celui de Dawkins, la cigarette toujours bien là où son existence est en train de mourir à petit feu, sur les aspirations d'une tortionnaire. Ton visage qui se rapproche du sien, les murmures qui s'entendent à peine plus qu'un bruissement d'ailes de papillon. « Ne prends pas tes envies de scène pour une réalité, Dawk's. Tu vois un public ici... A part toi, j'entends ? » Tes yeux s'ébahissent, ta moue se rejoint à nouveau dans un cul-de-poule mémorable. Tu murmures encore, les yeux plissés d'un doute imaginaire. « A moins que Big Brother nous joue un tour ? » poses-tu d'un ton faussement interrogateur.
Qu'est-ce que croit Dawkins ? Que tu as besoin d'un public pour exister ? Que tu ne mènes ta vie qu'en représentations particulièrement mal foutues ? La réalité est la suivante : tu pourrais te livrer à un monologue de deux heures devant ton miroir pour peu que ça satisfase ton appétit de te voir. C'est dévorant, presque, cette passion que tu voues à toi-même, comme si Narcisse s'était réincarné dans le corps d'une blonde et que ce bon vieux idiot avait l'idée de se tenir aussi loin de l'eau que possible. Il ne ferait pas la même connerie deux fois ou alors c'était qu'il souffrait d'une connerie au-delà de toute médecine. Tu regardes Dawkins jouer à faire semblant, lui aussi, dans le genre, avec le costume adéquat sur les bras, il ne serait pas mauvais pour se produire sur scène. Accourez pour découvrir Dawkins et Anderson sur scène dans La Panne d'Ascenseur et autres tribulations. Tu penses à combien d'étoiles pourrait rapporter une telle pièce dans les magasines critiques, à combien ton visage à côté de celui de Dawkins pourrait briller sur le papier glacé. Pendant que lui s'évertue toujours, pauvre chèvre rendue folle à tenter de détendre la conversation, arguant sur l'âge. « Du calme papy Dawkins... La carte de l'âge, Gandalf... Franchement. On a quoi ? Cinq, six ans de différence ?  »Tu poses la question d'un haussement d'épaules. Evidemment, pour toute personne censée de plus de quatorze ans, le message aurait été saisi immédiatement, mais rien, oh non rien n'amuse plus ton petit cœur imperméable que de jouer à l'idiote, surtout lorsqu'en face, les réactions en valent la peine. Il faut être deux au minimum pour mener cette infatigable danse dans laquelle tu excelles. Ne pas manquer de remercier Brian Anderson lorsqu'on te remettra la petite statuette de La Connasse de l'Année. Des larmes, des rires, de la joie, le petit discours, tout était déjà cousu de fil rouge.

Anderson n'est pas franchement synonyme de silence. C'est à ses dépends, peut-être que Robin Dawkins, directeur de recherches au sein de l'entreprise portant le nom de sa verbale tortionnaire est en train de l'apprendre. Le voilà tourner comme un lion en cage, à se tendre, à prendre la tête entre sa paume, bientôt, il viendra piocher dans le paquet de Marlboro mais à ce moment là, la seule chose qu'il en tirera c'est une petite tape sur les mains. On ne vole pas l'Anderson qu'on en est train de rendre folle, première leçon pour le brun. La deuxième, cependant, pourrait être plus costaude.  « Mais ça vire à l'obsession cette question d'âge... Quant à se taire, pourquoi ? Autant mettre le peu de temps que nous avons à profit. D'ici ce soir, tu verras, je te manquerai !  »Tu balances un sourire à l'hypocrisie si visible qu'elle en déborde des pores de ta peau qui commencent à transpirer. Combien de temps, dans cette maudite boite ? Pourquoi n'emportes-tu jamais la petite flasque de bourbon que tu planques dans la Rolls ? Pourquoi n'as-tu pas eu l'idée de prendre une des mignonettes de vodka que George range dans le mini-bar de la bagnole avec l'application d'un maître d'hôtel ? Il faut toujours que ta tête soit vide, toujours que tes seules pensées soient dirigées vers ce foutu pays alors que tout de même, l'alcool vaut mieux que l'Angleterre.
Pour compenser ce manque, sans doute, il n'y a que la nicotine. Deux paquets à moitié pleins trônent encore en incontestés maîtres de la merdique agglomération de Sac-A-Main-Sur-Tamise. Ils sont donc l'échappatoire que tu choisis face à l'adversité. Ils sont les capitaines de ton âme, les maîtres de ton destin (Et Mandela n'a qu'à bien se tenir). Tu fumes encore, allumant une cigarette avec autant d'envie que la première, avec encore plus l'idée d'emmerder Dawkins, ne prenant plus vraiment de gants pour lui envoyer valser la fumée jusque dans les naseaux.   « Dawkins... Ecoute. J'ai des sorciers et des non-magiques qui pensent chacun que sa bite est plus grande que celle de l'autre à gérer. Des terroristes qui sabotent la moindre de nos installations dés que les miliciens partent pisser un coup, des problèmes dont je ne peux même pas te parler sans qu'on me coupe la langue. Est-ce que tu crois que MOI, j'ai le temps de discuter de ton intégrité autour d'une putain de tasse de thé quand sa majesté voudra me recevoir ? » Son attitude est nonchalante, ses mains dans les poches, adossé contre une paroi. On dirait un loubard, qui, le soir venu fait les poches des vieilles dames dans l'espoir de s'acheter sa dose. « Alors, papy Dawky, si tu trouves une solution pour gérer mon emploi du temps à ma place, tu me fais signe. D'ici là, moi je vote pour qu'on règle ça une bonne fois pour toutes. Ici et maintenant. » Une bouffée de cigarette, un sourire. Le jeu qui s'engageait désormais brûlerait les ailes de l'un ou de l'autre.
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MessageSujet: Re: En apesanteur| Mila   En apesanteur| Mila EmptyVen 24 Avr - 18:10


En apesanteur.

Et alors que la vipère continuait de cracher son venin, Rob décida de se taire. Une nouvelle fois. Il n'avait pas ou plus envie de se jeter dans une querelle de bas étage. Il avait besoin du silence, de ce doux silence qui lui manquait tant … qui lui manquait surtout depuis que Mila avait passé plus de dix minutes en sa compagnie. Dingue comme on apprécie le silence, quand on a connu une telle logorrhée. Il donnerait tout au monde pour s'enfermer à double tours dans son bureau, et juste ne rien entendre.

Et puis, il y eut comme un « clac » dans son esprit. Un putain de clac imprévisible qui le fit sortir de ses gonds. « Écoute Mila. Ton emploi du temps, je m'en contre-balance tout comme de tes putains de problèmes d'ego que tu sembles gérer à coup de clopes et de joutes verbales. Apparemment, t'as un truc à régler avec moi. Et bien règle-le ton foutu problème. Pose les tes foutus questions au lieu de tourner autour du pot. Tu me les joues grande blonde loquace mais t'es pas foutue de me poser les questions qui te trottent dans la tête.» Elle allait répondre, rétorquer quelque chose de sûrement cinglant ou bien trouvé ou peut-être même drôle mais il ignora et continua à parler.  « Qu'est-ce que tu veux savoir, ici et maintenant ? »finit-il par conclure en faisant un pas dans sa direction sans la perdre du regard. Elle était parvenue à faire sortir le géant de ses gonds. Sans doute cela avait été son but. Elle avait gagné mais il en avait strictement rien à faire à ce moment précis. Il avait parlé d'une voix sèche mais calme. Il n'était pas du genre à crier outre-mesure.

Et alors qu'elle allait s'apprêter à rétorquer, un grésillement se fit entendre. Un agent de maintenance. « M'sieur Dawkins. On a envoyé un technicien, il sera sur place d'ici vingt minutes. Tout va bien de votre côté ? » Apparemment, il était habitué à ce que certains soient pris de panique. « Parfait. » répondit-il un peu trop séchement pour être fidèle à lui-même. Le grésillement et la voix s'évanouit alors que Rob reportait son attention sur la jeune femme.
« T'as du coup encore petite une vingtaine de minutes devant toi pour jouer ton petit jeu. Mila. »

 
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MessageSujet: Re: En apesanteur| Mila   En apesanteur| Mila EmptyVen 24 Avr - 20:01


Intimidation
Gagné. Enfin. Dawkins qui sort de ses gonds, qui bouge, fait un pas. Quelque chose. Le jeu s'accélère enfin, passe dans une autre dimension, une nouvelle forme de lutte. La lutte, chevillée au corps. Ca aurait pu être une panne d'ascenseur classique, une panne où les interlocuteurs confinés ensemble se regardent, s'adressent des sourires de paille, se tournent autour sans jamais vraiment s'exprimer. La claustrophobie s'installant peu à peu, rongeant l'âme, rongeant les freins - pas littéralement, grand dieu - mais non. Grâce à ton intervention inspirée, le petit inconvénient s'était transformé en situation cocasse, fabuleusement drôle. Quelle passion, divine ironie. C'est toujours la clope au bec que tu dévisages Dawkins, attendant qu'il termine sa diatribe infernale. C'est un type mignon, mine de rien, dommage qu'il ne soit pas une gonzesse. Dommage aussi qu'il ne soit pas aussi sympathique que son air constipé du début le laisse penser.

Il est rude, trop rude. Reprendre la main, toujours. Ne pas laisser la moindre parcelle à son interlocuteur. Ca a coûté des gifles monumentales, des claquades divines. C'est presque un jeu, un amusement d'une divinité rare. « Si tu savais où je me fous mes problèmes d'ego, tu prierais pour les voir. » balances-tu en montrant ton postérieur du pouce. Tu taffes violemment sur la cigarette, le filtre est atteint, tu crames ton index en pestant. D'une pichenette, tu fais rouler le mégot Marlboro sur le sol, sans prendre la peine de l'écraser. Au diable, que l'ascenseur prenne feu ici si ça permet à Dawkins de fermer sa gueule. Un cafard, voilà comme il doit être traité, un putain de cafard. « Ce que je veux savoir ? Je veux savoir si oui ou merde, je peux te confier la vie de l'un d'entre nous. Je m'en voudrais à mort si on me baisait la gueule. Et ça, tu vois, c'est pas en buvant le thé avec toi en discutant tubes à essai que je pourrais le deviner. » Tu rallumes une cigarette, tu n'es plus à une près, à vrai dire, tu n'as plus aucune envie de tabac, ça permet au sang de circuler, aux soucis de s'envoler un peu avec les volutes de fumée. C'est une rare connerie mais c'est ainsi que tu fonctionnes, depuis vingt cinq piges, pas prête à changer pour un rond.

La voix du technicien rebondit dans l'habitacle, perce le bouclier de la guerre froide qui s'est installée dans la boite métallique. Vingt putain de minutes. Dawkins reprit la parole. Etait-il plus calme ? C'était ton impression.
Tirant nerveusement sur la cigarette fixée dans le bec, les doigts de la main gauche battant la mesure sur le menton, tu plantes tes yeux dans les tiens. Un petit sourire aux lèvres, vicieux, affamé. « Tu as oublié quelque chose, papy Dawkins. Quelque chose de très important. » Tu rattrapes la cigarette avec la main gauche, tu pourlèches tes babines comme une hyène en chasse. Tu tires une bouffée, ménage le suspens. « J'ai trente deux balais. Mon père est plus riche que cette putain de famille royale, ma sœur, même si elle est un peu radine, reste ma sœur. » Nouvelle pause, suspens certainement insoutenable. « Et par chance, Leonor Chetwynd bosse pour elle. Alors écoute moi bien, papy Dawky, je ne vais pas me répéter. » Nouvelle pause, gorge qui prend son temps pour se détendre après la contraction nicotinique. « Soit t'es avec avec moi et t'arrives à le prouver d'une manière ou d'une autre soit Chetwynd pourrait en payer les pots cassés. » Un pas vers lui. « Lyra sera peut-être contente de s'en charger... Après tout, si je m'intéresse à toi, c'est un peu grâce à elle. » Oups.
Chef d'orchestre jusqu'au bout.
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En apesanteur| Mila

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