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période de jeu : avril 2029
En ce début de printemps, les températures sont en hausse à Londres et les citoyens britanniques peuvent de nouveau profiter des parcs et autres activités en plein air. Veillez cependant à respecter les zones sorcières et les zones non-magiques, car la Milice Nationale rôde toujours !

Message approuvé par la Coalition
sous les projecteurs
La nouvelle saison de la Purge est désormais lancée, plus d'informations sur l'intrigue ici. Qui sont donc les heureux élus de l'émission vedette de la NGBC ? Enfin, un discord a été spécialement créé pour le forum, n'hésitez pas à nous rejoindre. On vous y attend nombreux !
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 J'irais payer des serpents pour qu'ils la mordent.- MILA

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AuteurMessage
Cassandre Zabini
Cassandre Zabini
RÉBELLION
DATE D'ARRIVEE : 13/04/2020
MESSAGES : 52
MONNAIE : 222
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AVATAR & CREDITS : @lux aeterna
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ÂGE : 45 ans
ASCENDANCE : sang-mêlé
STATUT CIVIL : Mariée
METIER : Conférencière ponctuelle à la UMSL
PARTICULARITE : Voyante (stade 3) - Occlumens
RÉPERTOIRE RP : description, description, description, description.
CADENCE D'ÉCRITURE : confinée

repello wizard

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MessageSujet: J'irais payer des serpents pour qu'ils la mordent.- MILA   J'irais payer des serpents pour qu'ils la mordent.- MILA EmptySam 18 Avr - 0:41


Sévère. Du regard au bout de ses talons, on aurait dit sa mère. Son allure, sa froideur. La guerre. Armure de tissus coûteux, cintrés, déclinaison de noir et de ses aspects courroné par un chapeau applati, type années vingt. Parrée à la moindre situation, elle sortirait une voilette que Cassandre serait prête pour un enterrement improvisé.

Enfin.

Passant le plat de ses mains sur les derniers plis de sa jupe, elle se commença à y aller. Seule sortie de la journée, minutieusement préparée jusqu'à ses vêments façon clichés de sorcière de l'Hollywood muet, elle n'était pas emballée. Pas pressée. En réalité, elle avait déjà une heure de retard, alors une heure dix, une heure vingt..
Tout pour retarder son arrivée au Ministère.

Non.

C'était Buckingham.
Encore pire.


A la vue des moulures dorées, des moldus engoncés et de Blaise, les yeux de Cassandre roulèrent dans leurs orbites à lui donner une migraine. Dire qu'elle n'aimait pas l'endroit était faible. Entre la Milice et des fanatiques « .. Encore brillante idée de Carrow ça », l'odeur de nervosité et de sueur lui montait au crâne. Et puis, lui là, et sa glorieuse idée de faire venir les Zabini dans un quelconque bureau pour leur prouver Merlin seul savait quoi.
Non vraiment, n'importe où mais pas là.
Avachée à moitié dans le bout de fauteuil sur lequel elle s'était échouée, Cassandre restait silencieuse. C'était un jour sans, visiblement. Concentrée sur le temps qui passait trop lentement et le mantient de son occlumancie, elle ne dit rien. Se leva, et parti.

« Je descend. » Une jambe déjà dans l'ascenseur, ce n'était pas tant une question qu'une affirmation. Et puis, elle leva la tête. « Mila ? » Le triste dans l'histoire, c'est que Cassandre était presque heureuse de voir la physionomie étrange de la jeune blonde. La consanguinité, sûrement, tire les traits. « Comment allez-vous ? » L'ascenseur montait. Elle ajouta : « Difficile de se trouver un moment, et un endroit, depuis.. » Les nouvelles lois. « .. Un moment. » Elle ne s'en plaignait pas. « Je pense qu'on a beaucoup à rattraper ensemble depuis. »
Palais du Kitsch, Princesse à Papa.
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Mila Anderson
Mila Anderson
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ÂGE : Âge gâté, gamine ratée. Déjà vivante depuis trente-deux années.
ASCENDANCE : Le sang est d'une pureté jamais trompée. Non-magique évidemment.
STATUT CIVIL : Le creux du lit vide, le bas du ventre qui ne s'émeut point. Célibataire.
METIER : Porte-parole de La Coalition. Verbe, arme majeure.
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MessageSujet: Re: J'irais payer des serpents pour qu'ils la mordent.- MILA   J'irais payer des serpents pour qu'ils la mordent.- MILA EmptySam 18 Avr - 13:42


Tribulations
Un froid à faire geler un canard. Londres, malgré les excès de la milice, reprenait le goût à vivre alors que les ailes du printemps ployaient légèrement, que le soleil dardait tranquillement au-dessus de la ville comme l’intouchable témoin des drames qui tissaient, chaque instant, le tissu londonien.
Mais ce matin, comme s’il s’agissait d’un présage désastreux pour la suite d’une infernale journée, la pluie s’était mise à tomber, violente et brutale. Tu détestais la pluie, tu hurlais, tu pestais à chaque fois qu’une goutte venait frapper tes délicieux cheveux parfaitement coiffés, à chaque fois que la brutalité d’une larme divine venait dévaster la tenue impeccablement cousue que tu portais.
Le pire, cependant, restait le coup porté aux chaussures, créations incroyables d’un couturier français à la mode, lorsque une flaque venait à les inonder, c’était d’une incroyable horreur. George, fidèle parmi les fidèles, était un serviteur si dévoué qu’il outrepassait souvent ses fonctions de chauffeur. Le type, un peu gauche, avait toujours de bonnes intentions, il se livrait à une escorte digne des plus grands. George était un chauffeur fidèle, George était même plus que ça. Au-delà même de la famille, par-dessus Brian, Elizabeth, Lyra et les autres, il y avait George. George qui depuis la moitié de ton adolescence, était au courant. Le seul, en dehors des nanas avec lesquelles tu avais partagé de torrides envolées, à savoir que ta préférence n’était pas celle des hommes.
Pénétrer à l’intérieur de Buckingham, pour George, était toujours un émerveillement. Le type avait la famille royale dans les mirettes, il ne s’exprimait qu’en borborygmes et en onomatopées. Ces murs, disait-il avait vu Elizabeth II, la plus grande reine au monde, la souveraine parfaite dans son plus simple appareil, et ça, disait-encore George, c’était quand même quelque chose de particulièrement fabuleux. Pour Halloween, chaque année depuis que tu le connaissais, il avait une tradition bien à lui. A renforts de tenues vertes et d’horribles chapeaux, il jouait à être Elizabeth, usant même de son charmant petit accent, mimant jusqu’à sa force de vieillarde. A chaque fois, tu étouffais d’une crise de rire, c’était, chaque 31 octobre, un moment fabuleux où les rires retentissaient dans toute la Rolls.
Aussi, lorsqu’il arriva devant les grandes portes du palais ce matin-là, pliant avec grâce le parapluie qu’il avait tendu au-dessus de ta tête, arguant pour cela « qu’il ne faudrait pas qu’un si joli minois soit trempé », il fit une révérence, en signe d’un respect désuet.
A chaque fois, le même cirque. Ca en devenait drôle, presque risible. A quelques pas, un groupe bruyant de miliciens était en train de discuter et de rire si fort qu’ils auraient pu faire s’effondrer les murs alentours. C’était dépaysant de voir les gens du peuple investir avec force le palais où s’était concentré la royauté d’un pays si raffiné. Ton œuvre, pensais-tu toujours avec la fougue d’une jeune femme. C’était admirable, cette façon dont le peuple avait embrassé la cause puriste, si beau, cette façon dont les prolétaires avaient pris les murs, dont les révolutionnaires enragés avaient fait s’effondrer les barrières.
Pour la fille d’un premier ministre en fonction, le symbole était encore plus fort. C’était dans ce lieu, qu’autrefois, de vieux croûtons décidaient si le gouvernement pouvait se former, ici, encore qu’avant même cela, des rois fous décidaient d’envoyer des navires braver les dangers des océans pour étendre l’empire de la Couronne, ici, encore que s’étaient décidés certaines affres de la seconde guerre mondiale. Aujourd’hui, c’était un pouvoir différent, autoritaire à en faire pâlir tous les moustachus autoritaires du vingtième siècle mais un pouvoir qui ne visait qu’à une chose : rendre à l’Angleterre sa grandeur, chacun chez soi, les agneaux seront bien gardés.
Profitant de l’éloignement relatif de toutes les autres personnes, tu fouillas dans ton sac pour en extirper une clope. Vissée au bec, le tube était une délivrance ultime. Fumer à Buckingham Palace était un pied immense, le pied-de-nez parfait. Tu posas ton postérieur contre un mur quelques minutes durant, profitant du silence. Te dirigeant, à pas de loup, vers l’ascenseur, qui avant la confiscation ne servait qu’à transporter les royaux postérieurs d’une famille en sursis.  Avant de t’y glisser, songeant à cette boite de métal à qui tu confiais ta vie, tu jetas un œil à droite et à gauche. Seule. Approchant rapidement d’un petit guéridon sur lequel trônait un vase en bronze hideux, autre caprice de bourgeois, tu y écrases avec rapidité la cigarette réduite à l’état de filtre.
Tu glisses enfin tes jambes dans le piège de métal, songeant, quelque part, à ce film où Bruce Willis, chauve de son état, était dans un piège de cristal. Merci papa pour la culture cinématographique. L’ascenseur s’ébranle une première fois, vicieuse créature qui gobe tout. Puis il s’arrête, un indicateur fléché indique qu’il s’est arrêté au premier étage. Misère, l’étage des sorciers et sorcières, là où, la délégation magique s’acharne à faire voter des lois et à discuter. Jurant entre tes dents, priant silencieusement pour que les portes ouvertes ne dégueulent pas un flot d’affreuses capes colorées. Déjà, l’envie de s’enfuir. Tu agrippes de toutes tes forces ton téléphone, que tu fais mine de scruter, comme si le roi du monde en personne venait de t’envoyer un texto. Penser à remercier Steve Jobs pour ce travail rendu à la communauté internationale, lorsque de son cerveau génial il pondit l’iPhone. Iphone XXV, digne successeur du modèle XXIV. Perfection visuelle. Alors que tu as la tête basse, c’est une voix amie ou ce qui s’en approche, qui sort de la bouche de la silhouette collée ou presque, à la tienne. Qui t’appelle dans une interrogation. «  Cassandre ! Quel plaisir de vous croiser ici. » Ce n’est même pas faux. Le resto-route improvisé par les Stoughton quelques années auparavant, sa fille comme pièce maitresse d’un barbecue inoubliable. A l’époque, tu avais fermement condamné à l’acte. Tu écoutes, attentivement, intéressée.   « C’est vrai que ça fait une paie qu’on n’a pas eu le temps de tailler le bout de gras. Il faut dire que vos congénères m’épuisent, sont-ils-toujours aussi prolixes ? » dis-tu en englobant de tes doigts une assemblée imaginaire. Les portes basculent à ce moment précis, dans un tintamarre digne des plus grands orchestres de campagnards. Pensant que la délivrance viendrait sonner en même temps, tu es la première surprise par les mots qui sortent de ta bouche. « Si vous avez le temps, pourquoi ne pas profiter de l’instant présent pour rattraper ce retard ? Mon prochain rendez-vous n’arrive pas avant une heure » Ce rendez-vous, en plus, c’est avec John Cooper, une saleté que tu n’as aucune envie de voir, maintenant ou à n’importe quel autre moment, d’ailleurs. Comme pour l’inciter, tu visses une clope dans ton bec et tu poursuis, imperturbable. « J’ai une bouteille de whisky écossais planquée dans le bureau du fond, c’est une merveille qui n’attend que d’être descendue.» Il ne doit pas être dix heures, autrement dit l’heure parfaite pour commencer l’apéritif. Tirant une bouffée de cigarette, tu contemples celle, qui, par le bout incandescent, doit être traumatisée.  


 
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PS : j'ai paumé toute ma réponse ce matin alors sorry de la qualité pourrie J'irais payer des serpents pour qu'ils la mordent.- MILA 2272661792
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J'irais payer des serpents pour qu'ils la mordent.- MILA

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