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famille 1 famille 2
période de jeu : avril 2029
En ce début de printemps, les températures sont en hausse à Londres et les citoyens britanniques peuvent de nouveau profiter des parcs et autres activités en plein air. Veillez cependant à respecter les zones sorcières et les zones non-magiques, car la Milice Nationale rôde toujours !

Message approuvé par la Coalition
sous les projecteurs
La nouvelle saison de la Purge est désormais lancée, plus d'informations sur l'intrigue ici. Qui sont donc les heureux élus de l'émission vedette de la NGBC ? Enfin, un discord a été spécialement créé pour le forum, n'hésitez pas à nous rejoindre. On vous y attend nombreux !
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 bittersweet (miresyl#1)

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AuteurMessage
Mireya Veranes
Mireya Veranes
CITOYENS NEUTRES
DATE D'ARRIVEE : 29/04/2019
MESSAGES : 22
MONNAIE : 61
PSEUDO : mathy
AVATAR & CREDITS : ana – (av) alcuna licenza, (gifs) drewtanner, (lyrics) arctic monkeys
bittersweet (miresyl#1) Tumblr_o1e2c62TLg1sognhno8_r1_250
ÂGE : trente-trois ans.
ASCENDANCE : (half-blood) n'en fait pas grand cas et trouve les idéaux de la pureté sanguine obsolètes.
STATUT CIVIL : (married) union parfaite sur papier mais les non-dits et un drame récent ont élimé la complicité du couple.
METIER : (sophos initiative) le futur, l'œuvre d'une vie que rien, pas même un régime politique, ne détruira.
RÉPERTOIRE RP : miresyl#1, rp#2, rp#3 / #9f4c5e
CADENCE D'ÉCRITURE : une à deux semaines, dépendant des facteurs irl.

repello wizard

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MessageSujet: bittersweet (miresyl#1)   bittersweet (miresyl#1) EmptyVen 17 Avr - 2:30

bittersweet, miresyl#1 - - - Slept all Friday and you couldn't get through, if we're good tomorrow, does that make it true? Not completely, we're picking that fight everyday, This shit's going nowhere, baby

Gabriel avait raison.
Ils auraient dû partir lorsqu’ils en avaient encore le temps.
Elle rongeait ses cuticules devant l’écran d’une tablette sans réellement prêter attention à ce que le présentateur débitait depuis les dix dernières minutes : les images filaient sous son regard songeur, et une cigarette se consumait lentement dans un cendrier, si près du rebord de son bureau qu’un seul sursaut suffirait à le renverser dans le vide. Jambes croisées, déchaussées (ses talons neufs avaient eu raison de la plante de ses pieds), elle frémissait encore de colère suite au désastreux meeting qui s’était tenu un peu plus tôt avec un groupe d’investisseurs. À deux doigts d’insulter la tête pensante, elle avait ravalé ses invectives et opté pour un sourire ignoble qui sonnait plus faux encore que ses promesses optimistes. La situation était hors de contrôle, et les mains fourrées dans leurs poches commençaient à trembler. C’était une chance que leurs ressources leur permettent de maintenir un semblant de contact avec l’extérieur mais certainement pas un point fort, et elle craignait que bientôt, ces rencontres épisodiques soient synonymes de rupture de contrat.
Et elle était seule.
Seule à parler, seule à se (les) défendre, seule à plaider sa (leur) cause, résolument seule face à un parterre d’individus ayant d’autres dragons à dresser. Vasyl n’avait pas mis les pieds au bureau de la journée – chaque tentative de contact s’était soldée par un échec et, lorsqu’elle eût terminé d’égrener un chapelet de jurons où se chevauchaient anglais et espagnol, elle vida son gobelet de café, ferma les yeux, s’empressa d’expédier toute la hargne lui tenaillant l’estomac à Gabriel (des « hijo de puta » qui lui arracheraient, elle l’espérait, un sourire goguenard par-dessus son bureau chargé de dossiers – pour Vasyl aussi, il avait vu juste : un con fini, irrattrapable.)
« Where the fuck is he? » La pauvre fille de l’accueil n’osa pas s’arracher à la contemplation de son écran. Elle se contenta de cliquer sur deux ou trois icônes (en gage de bonne volonté) avant de bredouiller un « I don’t know, I’m sorry » sincère mais si bas que Mireya ne put empêcher de lâcher un : « oh for crying out loud, get it together » cassant. Dans les couloirs de l’entreprise, elle sortait uniquement canines et griffes, prête à en découdre avec le reste du monde sans se poser davantage de questions – et ils l’emmerdaient tous autant qu’ils étaient, le stagiaire du matin, pas fichu de terminer un rapport en temps et en heure, l’employée du déjeuner, qui cancanait au sujet de son date de la veille, son assistant, dont elle ne tarderait pas à se débarrasser (jamais quelqu’un n’avait si bien honoré l’adage du « if you want something done right, do it yourself »), et Vasyl – cet enfoiré de Vasyl, aux abonnés absents.

Avant de transplaner à toute berzingue, elle avait troqué ses escarpins hors de prix contre une vieille paire de sneakers qui moisissaient au fond de son sac. S’était pointée devant la porte de l’ukrainien avec la ferme intention de lui aboyer dessus en bonne et due forme, et ainsi terminer cette journée éprouvante en beauté – car si d’ordinaire elle déversait sa rancœur dans l’intimité de la chambre conjugale, armée d’une brosse à cheveux et d’un disque de coton, l’atmosphère avait changé, ces derniers temps. Ils ne parlaient plus comme avant, et vaquaient à leurs occupations sans échanger la moindre parole. (Plutôt s’éloigner que sentir sa gorge se nouer à l’instant où elle franchirait le pas de sa porte.) Le plat de sa main martelait le huis avec insistance. « Open up! » L’ordre ricocha contre le battant, lui revint à la figure et elle le recracha en élevant la voix, jusqu’à ce que le propriétaire cède – ou tout du moins, lève l’un des innombrables sortilèges protégeant le verrou. Elle s’engouffra à l’intérieur, échevelée, bien loin de l’image parfaite qu’elle trimballait aux quatre coins de la capitale, vissée au bras d’un mari tout-puissant, et se planta dans le séjour. « You fucking scumbag. » Elle n’avait pas le gosier ordurier, Mireya – sauf si elle s’adressait à Avramenko. Il avait droit à un florilège d’injures étudiées et justifiées – une proximité comme une autre, en somme, ou était-ce là les fondements d’une quelconque amitié. « You piece of shit. » Un coup de sac s’abattit sur l’ukrainien. « Where the fuck were you? » Deuxième coup de sac. Elle n’userait pas de ses mains aujourd’hui, mais les claques se perdaient. Ses yeux tombèrent alors sur une bouteille de firewhiskey salement entamée, derrière eux. Elle se recula, et en oublia son arme de circonstance. « Are you trying to drink yourself to death? » Again? Ce n’était pas souvent que l’inquiétude voilait son regard, encore moins quand il était question de Vasyl. Ce n’était pas souvent non plus qu’elle se calmait aussi vite, refroidie par des souvenirs saumâtres, qu’elle ne retirait pas toujours de sa mémoire. « What a mess. » Un simple commentaire, dépouillé de colère ou de surprise. Une indifférence glaçante. Ou était-ce de la déception ? Elle s’empara du spiritueux, l’agita (il restait un fond seulement), et s’en alla la poser plus loin, en se demandant s’il cachait les petites sœurs ailleurs. « Thanks for letting me handle this mess with the Americans by myself. » Sa baguette glissa de sa manche pour se loger au creux de sa paume, et d’un geste agacé, elle fit disparaître la bouteille. « They are not happy. » Et c’était un euphémisme. La situation actuelle était désastreuse, mais manifestement, elle était la seule à s’en préoccuper – si elle avait prêté attention aux commérages des uns et des autres, elle aurait compris de quoi il en retournait. Mireya n’écoutait jamais. « And you—elle s’interrompit, humecta ses lèvres. What the hell is wrong with you? »
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Vasyl Avramenko
Vasyl Avramenko
ADMINISTRATRICE
DATE D'ARRIVEE : 02/12/2018
MESSAGES : 194
MONNAIE : 94
PSEUDO : raph
MULTICOMPTES : nedra (cp)
AVATAR & CREDITS : boyd holbrook, tripolars, thom yorke.
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ÂGE : (thirty-six) 12.05.92
ASCENDANCE : (wix) issu d'une famille no-maj.
STATUT CIVIL : (divorced) pas foutu de les garder.
METIER : (sophos initiative)
PARTICULARITE : (occlumens)
RÉPERTOIRE RP : rp - rp - rp - rp /#3D7198
CADENCE D'ÉCRITURE : variable (faute aux horaires décalés)

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MessageSujet: Re: bittersweet (miresyl#1)   bittersweet (miresyl#1) EmptyDim 19 Avr - 22:14

Sous le regard vide de son destinataire, une oie bleue soliloquait d’une voix nasillarde au sujet de la renégociation du contrat en cours. Un accord dont tout dépendait et, si Vasyl en avait cruellement conscience, rien, absolument rien, ne laissait entendre qu’il en avait quoi que ce soit à foutre. Son intérêt pour ses investisseurs s’était perdu à mi-chemin entre le firewhisky et les informations que crachait en continu le poste de télévision, ultime machinerie vouée à maintenir la solitude à bonne distance. Une illusion. « You must understand we need a stable environment to regain the trust we had in each other when we first invested in Sophos. Please send me the latest -and missing- activity reports. Needless to say, they’re more than necessary for tomorrow meeting. » Le patronus miniature disparut dans un léger bruissement et Vasyl jeta une oeillade désabusée au téléphone posé sur la table basse, dont l’écran demeurait allumé en permanence sous l’assaut d’un flux ininterrompu de notifications et de mails en attente, quand des PMS n’en surgissaient pas à tout bout de champ, les échos de leurs voix traînantes se perdant dans les profondeurs de l’appartement. Il vissa une tige entre ses dents, l’alluma, et exhala un filet âcre dans le fond du verre qu’il approcha de ses lèvres, et qu’il vida d’un trait. Il finit par s’endormir, oublia d’envoyer le rapport d’activité, à l’instar de la réunion elle-même. Quand il émergea des limbes, il était déjà trop tard pour se pointer et, à défaut d’éponger la merde qu’il avait lui-même déversée à Sophos sans même y foutre un pied, il prit plutôt le parti de cuver en dévissant une bouteille neuve (guérir le mal par le mal), le volume des enceintes monté au maximum. Tout plutôt que de s’écouter penser.

« Open up! » Le visage planqué dans le coude, affalé dans le canapé (qu’il n’avait probablement quitté qu’une fois ou deux depuis la veille), il laissa échapper un juron ; il avait reconnu le ton péremptoire qui scanda de nouveau l’ordre depuis le palier. Hell no. Outre le refus absolu d’entendre un sermon bien senti (et mérité) au sujet de la réunion manquée, il n’avait aucune envie de parler à qui que ce soit. Sa solitude crasse, brièvement soulagée par les spiritueux, lui convenait bien. Mais elle insistait. Au comble de l’exaspération, renonçant à lutter contre l’entêtement de Mireya (une idée vaine), il tendit la main vers sa baguette et déverrouilla la porte sans remuer d’un pouce. Elle déboula comme un boulet de canon, fidèle à elle-même, en laissant la porte grande ouverte. « Door, for fuck’s sake. » Sa voix déraillait après tant d’heures sans l’ouvrir. La lourde porte d’entrée claqua lorsqu’il la referma depuis son lit de mort, avant d’envoyer valdinguer sa baguette là où elle avait dormi les dernières vingt-quatre heures : sur la table basse jonchée de paperasse et de mégots tombés du cendrier à l’heure où il ne voyait plus assez clair pour bien viser. « You fucking scumbag. You piece of shit. » Un coup de sac. « Where the fuck were you? » Deuxième coup de sac. Il réagit à peine en dépit des boucles et des lanières qui vinrent lui fouetter l’estomac. « Fuck you. Isn’t lil’ Gaby waiting for you to cook something for diner ? » qu’il rétorque, acerbe. Elle l’emmerdait. Dans un effort ridicule, Vasyl se redressa, une main balayant la tignasse rêche qui s’emmêlait au sommet de son crâne. Le retour à la position verticale lui retourna l’estomac. Un grognement faiblard; il appuya une paume brûlante contre ses paupières, la sensation que son cerveau ne tarderait pas à exploser. « Are you trying to drink yourself to death? » La bouteille ne serait bientôt plus qu’un vague souvenir. Il pinça les lèvres, s’abstint de commenter. « What a mess. » À l’agacement se substitua une culpabilité grinçante que sa remarque ne fit que confirmer. « Thanks for letting me handle this mess with the Americans by myself. They are not happy. — D’un geste sec, Mireya fit disparaître la bouteille et Vasyl lorgna le vide qu’elle avait laissé, songeant aux cadavres qui se planquaient encore sous l’évier. — I’m sure you did very well on your own. » Le ton las, rauque, laissait entendre son désintérêt grinçant dans l’affaire. Si sa vie s’était résumée à Sophos depuis l’aube de sa création, ses manquements ne cessaient de se multiplier et l’entreprise, qui chancelait déjà au bord du précipice suite à la rupture de nombreux investissements (faute à ce putain de coup d’État), ne tarderait pas à se casser la gueule comme un château de cartes balayé par le vent s’il ne se reprenait pas en mains dans les jours —les heures— à venir. La honte lui troua le ventre en repensant au nombre de dossiers qu’il avait laissé aux mains de Veranes. « And you. What the hell is wrong with you?I needed a day off. » Il passa devant elle, les mains plongées dans le jogging informe qu’il se traînait depuis… quand ? à la recherche d’un paquet de clopes qu’il n’aurait pas encore eu le temps de cramer. N’y trouva qu’un briquet décoré d’un hippogriffe délavé et kitch à pleurer (il l’avait acheté précisément pour ça), un ticket de caisse, un emballage de Lucky et un paquet de bonbons à moitié vide. Il laissa tomber. « Just to think about how shitty my life was, you see. And the only conclusion I came to was that a whole month wouldn’t be enough to picture it all. » balança-t-il par dessus le comptoir, alors que la bouilloire chauffait bruyamment et qu’il jetait trois énormes cuillères de café dans le fond de la cafetière. Entendre Vasyl s’apitoyer sur son sort ne pouvait signifier qu’une chose ; que les relents alcoolisés n’étaient pas loin, prêts à dégager le bon sens d’un kick bien placé, et à rameuter une ribambelle de regrets qu’il commençait déjà à dégueuler les uns après les autres, l’agacement suscité par sa présence soudain caduque face à l’opportunité désespérée de vomir son amertume aux oreilles inattentives de Veranes. « Tell me. Why do people keep getting married in 2029 ? Have kids and everything ? Does it still make a fucking sense nowadays ? » Les coudes vissés au plan de travail, il regardait d’un air absent les filets de vapeur s’élever dans un ballet hypnotique au dessus de l’engin infernal. Dehors, la nuit menaçait déjà. Où était passé le jour ? « Why did you get married ? » L’odeur du café frais lui éclaircit brièvement l’esprit — suffisamment pour enclencher la logorrhée qui cavalait de ses lèvres d’une voix traînante et plus vindicative que ne l’aurait demandé ses propos. Il s’effondra à côté d’elle sur le canapé — manqua de lui tomber sur les genoux. « Does it make you happy ? Was it a true love bullshit matter ? Or just a business matter ? Coffee ? » fit-il en posant une tasse devant elle avant de se brûler le palais avec le sien. « We should go out and get shitfaced so you can tell me how it went with the yankees. Maybe I should call Marchesi to join us — you know Marchesi right ? Oh and, I hope you sent the activity report they were waiting for. »
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bittersweet (miresyl#1)

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