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famille 1 famille 2
période de jeu : avril 2029
En ce début de printemps, les températures sont en hausse à Londres et les citoyens britanniques peuvent de nouveau profiter des parcs et autres activités en plein air. Veillez cependant à respecter les zones sorcières et les zones non-magiques, car la Milice Nationale rôde toujours !

Message approuvé par la Coalition
sous les projecteurs
La nouvelle saison de la Purge est désormais lancée, plus d'informations sur l'intrigue ici. Qui sont donc les heureux élus de l'émission vedette de la NGBC ? Enfin, un discord a été spécialement créé pour le forum, n'hésitez pas à nous rejoindre. On vous y attend nombreux !
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 stone me. (leonyl)

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AuteurMessage
Vasyl Avramenko
Vasyl Avramenko
ADMINISTRATRICE
DATE D'ARRIVEE : 02/12/2018
MESSAGES : 194
MONNAIE : 94
PSEUDO : raph
MULTICOMPTES : nedra (cp)
AVATAR & CREDITS : boyd holbrook, tripolars, thom yorke.
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ÂGE : (thirty-six) 12.05.92
ASCENDANCE : (wix) issu d'une famille no-maj.
STATUT CIVIL : (divorced) pas foutu de les garder.
METIER : (sophos initiative)
PARTICULARITE : (occlumens)
RÉPERTOIRE RP : rp - rp - rp - rp /#3D7198
CADENCE D'ÉCRITURE : variable (faute aux horaires décalés)

repello wizard

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MessageSujet: stone me. (leonyl)   stone me. (leonyl) EmptyMar 14 Avr - 18:11

- - through the mud and rain you can drag my name. leonyl#1

Il avait plu. L’air chargé d’humidité collait aux bronches, n’oblitérait pas tout à fait la chaleur inhabituelle qui avait étouffé la ville ces trois derniers jours. Dix degrés au dessus des normales saisonnières, scandaient les envoyés spéciaux, le front luisant de sueur devant les micros flambants neufs de la NGBC, noyant les infos télévisées d’un flux continu de conneries sans intérêt entre deux pubs pour la Purge et des flashs de propagande de la Milice. Comme si Londres n’était pas en train de s’écrouler, sous leurs yeux impuissants. Comme si les gens ne disparaissaient pas, comme si des gosses n’étaient pas arrachés à leurs famille, catapultés dans des centres de détention abjects jusqu’à leur concept même.
Mais rien, ni de la pluie ni des drames qui secouaient le pays, ne le touchaient vraiment. Il savait. Il entendait. Et si quelque chose remuait vaguement au fond des tripes à l’entente de ces nouvelles sordides, la gnôle qui battait ses veines n’avait pas pour but de noyer les craintes d’un avenir ombrageux (l’avenir ne se résumait à rien). Tout juste avait-elle eu le mérite d’endormir des remords vieillissants, surgis des limbes après qu’un bruit de couloir ait malencontreusement heurté ses tympans (un échec, à en juger l’écart qu’il était sur le point de commettre). C’était sur toutes les lèvres. Les fiançailles de Leonor Chetwynd et de ce misérable trou du cul du nom de Dawkins. Le salaud avait veillé dans l’ombre toutes ces années et, avec une mauvaise foi suffisante, Vasyl osait encore encaisser ce fait divers comme une trahison. Neuf ans d’absence et de chantage affectif ne l’avaient pas rendu plus sage. Encore moins sensé : il était cuit. Moralement, physiquement. Cuit jusqu’à l’os, son ivresse crasseuse pour seul apparat au beau milieu de cette nuit torpide, morose, aussi inutile que toutes les précédentes. Il hantait les rues à la nuit tombée du mauvais côté de la rive, son arrogance brandie en guise d’explication à sa présence dans le Londres non-magique dans l’hypothèse plus que probable où on l’arrêterait pour un contrôle d’identité. Les sortilèges de désillusion n’étaient plus un déguisement acceptable depuis des années, les non-mages ayant trouvé près d’une décennie plus tôt le moyen de ne plus se faire berner par leurs risibles escroqueries, ça ne l’avait pourtant pas empêché d’y avoir recours, à moitié convaincu de l’utilité de la chose (des heures, cependant, que Vasyl  n’était plus en mesure d’être convaincu de quoi que ce soit).
Quid de la chance ou du hasard le mena sans encombre jusqu’au pied de l’immeuble où vivait Leonor restera un mystère. Chancelant, les talons raclant l’asphalte, l’allure défaite, il avait retrouvé sa route comme s’il s’était agi du chemin du bureau. Et devant la bâtisse, ses poings s’abattirent sur la lourde porte avec une ferveur proche de l’outrage. Il leva le sortilège de désillusion. Derrière les rideaux tirés, de la lumière. De la vie. Des ombres mouvantes. La porte s’ouvrit sur le faciès poli de Dawkins qui, croisant son regard, parut plus fâché que surpris. Avant que l’insulte ne franchisse ses lèvres, Vasyl se demanda enfin ce qu’il foutait là. Tout concept de honte semblait l’avoir quitté (en avait-il jamais eu). A shame, really ; et s’il repartait avec le souvenir d’une droite pochant son oeil gauche, il l’aurait bien mérité. « Rob fucking Dawkins. Évidemment. » L’autre jeta un bref regard par dessus son épaule et s’extirpa de l’entrée, refermant à demi la porte derrière lui. « The fuck you doing here ? » Il parlait d’un ton grave, bas, craignant visiblement que leurs voix ne portent. Vasyl ne se donna pas cette peine, recula toutefois d’un pas prudent. « Jesus. You smell like a goddamn tramp. » Trop imbibé pour réagir, il laissa passer. « I need to talk to her. Leo. » Leo. Comme s’il pouvait se targuer de pouvoir la rappeler à lui par son diminutif. Comme s’il détenait encore ce droit. Dawkins fronça le nez. « Qu’est-ce que tu crois, que tu peux te pointer à une heure pareille, dans cet état, et exiger de la voir ? Fous-lui la paix. » Un reniflement dédaigneux et, saisi d’une brusque envie d’abattre son poing sur le nez de ce connard (il adorerait), Vasyl prit plutôt le parti d’extirper une clope d’un paquet défoncé. Il l’alluma, haussa une épaule désabusée sous le regard courroucé de Rob, qui se redressa, l’échine tendue par une nervosité croissante. « T’es quoi, son garde du corps ? J’ai certainement pas besoin de ton autorisation pour faire quoi que ce soit.Pour qui tu te prends ? T’as rien à faire là et je pense pas avoir besoin de te rappeler pourquoi. Maintenant dégage avant que j’appelle la Milice. M’oblige pas à le répéter. » Ils se jaugèrent du regard un instant avec une méfiance glaçante. Un bref instant, Vasyl parut sur le point de battre en retraite. Accorder à ce salaud cette semi-victoire, déterminé à y revenir plus tard. Ça ne dura qu’une seconde, avant que des éclats de voix enfantins n’éclatent derrière la porte entrouverte. Le palpitant dégringola quelque part dans la région de ses tripes, et les méninges s’éclaircirent brutalement. Vasyl ne nomma pas l’origine de ce son. L’éprouva pourtant jusque dans ses os. « Let me see her. » Son ton eut quelque chose de désespéré. Alors qu’il amorçait un pas vers l’entrée, Rob se déplaça imperceptiblement, lui fit face de toute sa hauteur, l’ombre d’une menace ourlant son regard. « I said : get. Off. »

Spoiler:
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Leonor Chetwynd
Leonor Chetwynd
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DATE D'ARRIVEE : 03/12/2018
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ASCENDANCE : non-magique, sang noble
STATUT CIVIL : fiancée à rob dawkins, elle est mère d'une petite sybil âgée de neuf ans, devenue son unique priorité
METIER : chercheur en génétique magique à anderson corp
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MessageSujet: Re: stone me. (leonyl)   stone me. (leonyl) EmptySam 18 Avr - 0:38

(le week-end précédent)  Leurs affaires étaient prêtes pour le week-end, chargées dans le coffre de leur voiture. Sybil avait insisté, comme à son habitude, à prendre ses peluches préférées et un ou deux livres pour s’occuper, parce qu’une fois dans les Cornouailles on l’oubliait tout le temps. La petite fille, tout comme Leonor, savait qu’elle allait finir par les abandonner dans un coin et partir explorer les nombreuses pièces cachées de la demeure Chetwynd. Comme toujours, ils partaient avec trois fois trop d’affaires, tout ça pour rentrer plus tôt que prévu. Parce que ses séjours là-bas se finissaient presque toujours mal. L’étonnement fut immense lorsque son père, Augustus Chetwynd en personne, l’avait appelée à les rejoindre pour quelques jours au bord de la mère. Dernier point de contrôle avant de sortir de Londres et les voilà en route, avec Rob à sa droite au volant. Quant à Sybil, elle était bien trop plongée dans cet épisode du dernier dessin animé à la mode de la NGBC pour s’ennuyer. “Sybil, qu’est-ce que je t’ai dit avec la tablette ? Seulement pour l’école.Mais…Pas de mais qui tienne.” A côté d’elle, Rob lui lança un regard furtif avant de prendre la main dans la sienne. Il n’avait rien à dire, ça suffisait à faire redescendre la pression. “Excuse-moi ma chérie. J’aimerais simplement que tu évites de regarder ce genre de vidéos.A l’école on nous a dit que c’était bien. C’est marrant, regarde avec moi la prochaine s’il-te-plaît !Seulement pour cette fois alors.” A l’aire d’autoroute suivante ils prirent une pause et cette dernière rejoignit sa fille à l’arrière pour visionner un énième épisode de Lisa et son nouvel ami. Des images en apparence innocentes lorsque l’on ne prêtait pas attention aux messages qui se cachaient derrière. Avec subtilité, on apprenait à ces enfants à choisir correctement leurs amis, tout en faisant la distinction entre sorciers et non-magiques. Et cette Lisa n’allait certainement pas aller se mélanger aux petits enfants sorciers. “Bienvenue à la maison.” Les bras grands ouverts, Sybil se jeta dans les bras de ce grand-père, dont elle ignorait toutes les intentions cachées. Elle fit de même, par simple politesse et salua sa mère avant de prendre sa fille par la main et rentrer déposer leurs affaires. “Félicitations pour vos fiançailles.” Des remerciements, quelques sourires, même des rires. Et Leonor qui ne pouvait cacher son inquiétude, malgré tous ses efforts. Augustus avait fini par avoir ce qu’il voulait et il ne s’arrêterait pas en si bon chemin.

(un soir, en pleine semaine) “Encore dix minutes et au lit, jeune demoiselle. Demain est une journée chargée.Seulement si t’arrives à m’attraper !” Des éclats de rire s’élevaient dans la pièce, avant d’envahir leur maison toute entière. Sybil courait vers une direction, Leonor de l’autre et entre les deux se trouvait Rob, arbitre spectateur de leurs folies. “Si je t’attrape…” Beaucoup trop concentrées sur leur course-poursuite entre les chaises de la salle à manger et le canapé du salon, elle ne vit pas Rob s’absenter. Leurs voix couvraient la conversation de ce dernier avec un invité surprise et pas des moindres, Vasyl. Quelques secondes plus tard, Sybil se jeta vers les escaliers pour rejoindre l’étage supérieur, sans même prêter attention à la porte grande ouverte de l’entrée. Leonor comptait faire de même, si seulement elle n’avait pas entendu sa voix. Alors elle s’était arrêtée net, laissant Sybil livrée à elle-même en haut sans même la prévenir que la partie était terminée. “Rob…” qu’elle commença avec de le rejoindre à grandes enjambées, sentant que la situation pourrait lui échapper à tout moment. “Rob, laisse-moi faire. Rentre à l’intérieur s’il-te-plaît. Sybil va pas tarder à te demander.” Une main sur son épaule, l’autre attrapant sa main, elle l’attira vers l’intérieur avant de lui tourner le dos, fermer la porte et s’avancer vers l’Avramenko. “Qu’est-ce que tu fais là Vasyl, hm ?” Les bras croisés, elle maintenait une certaine distance. Quelle idée folle l’avait poussé à venir jusque-là alors qu’ils n’étaient qu’à quelques heures du couvre-feu. A découvert, qui plus est, et dans la zone non-magique de Londres. “Qu’est-ce qui te prend de venir comme ça en pleine nuit ? Regarde dans quel état tu es...” Elle aurait voulu se montrer plus ferme, mais le ton de sa voix était bien plus doux qu’elle ne l’aurait voulu. Celui qui paraissait toujours si sûr de lui semblait avoir totalement perdu pieds.  “Tu ne peux pas rester ici. Toi comme moi le savons parfaitement.” La Milice Nationale faisait des rondes régulièrement, encore plus dans cette zone de Londres où grandes fortunes se côtoyaient. “Rentre chez toi. Reviens quand tu seras sobre. Ne pousse pas Rob à les appeler.”
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stone me. (leonyl)

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