Romanov. Nom ancien, nom reconnu, emplit d'histoire et de tragédies. Un passé qui ne s'efface jamais. Qui construit l'avenir. C'est plus qu'un passé, c'est une leçon que chaque héritier se doit de connaitre, se doit de respecter, et doit tout faire pour que jamais cela ne vienne à se reproduire. Comme un mantra qu'on ne peut oublier. Astoria grandit dans cette idée, entourée de ces leçons. Family first. Une éducation stricte, sévère, dure. L'histoire de sa famille apprise avant toute autre chose, engravée dans sa peau comme une marque au fer rouge. Les intérêts de ceux de leur sang viennent avant le reste du monde. que celui-ci brule, consumé par les flammes ardentes, tant que ceux du clan Romanov sont saufs, en haut de leur tour d'ivoire. c'est comme ça qu'elle voit le monde Astoria. Produit d'une éducation qui ne laisse de place aux questionnements de leur fondations. Les Romanov n'ont pas de place pour un manque de loyauté. Et le sang d'une bleuté incontestable qui coule dans les veines de la jeune Romanova demande de l'excellence. Toujours poussée à plus, attentes toujours plus élevées, toujours plus dures. Si leur famille se considère spéciale, à part, de par leur statut, leur histoire, leur sang, ils en attentent pas moins de leur membres. Ne pas se reposer sur ses lauriers, toujours être prêts, à la hauteur, en contrôle. ∆ Astoria, c'est le résultat de son éducation. Froide, ne laissant rien paraître. Astoria, elle a ces murs, cette armure autour de sa personne. elle porte cette carapace, ce masque sur son visage. Des calcules dans ses yeux. Astoria, elle veut être la personne qui est attendue d'elle, elle veut être à la hauteur des attentes de sa familles. Ces attentes qui sont un poids sur ses épaules. Mais un poids auquel elle est habituée. un poids qui fait aujourd'hui parti intégrante de sa personne tant il ne l'a jamais quitté. Poids qui fut son companion toute sa vie, depuis sa tendre enfances, depuis ses premiers cours de magie, ses premiers cours d'histoire, ses premières leçons sur ce qu'être une Romanova voulait dire. Un poids qui ne fit que grandir en même temps qu'elle. Une pression autour de laquelle elle a basé sa vie. Alors pour être cette héritière, digne du nom dans lequel elle est née, elle s'est durcie, elle s'est forgée. Elle s'est fermée. Contrôle. ∆ Astoria ne se détache pas vraiment des anciennes pensées sorcières. À ses yeux, les moldus et sorciers devraient définitivement être séparés. Idée sur laquelle elle n'a jamais douté. elle connait son histoire. Trop de différences, séparation trop profonde pour être fixée. Et quand au sang, la pureté devrait être conservée. Un pureté qui les rend supérieurs, à part. Des idées qui sont plutôt courantes au sein de sa famille. Mais parfois, Astoria questionne. Elle se demande si tant de violence est toujours nécessaire, comme l'assassinat de la famille royale. Elle se demande jusqu'à où ils sont prêts à aller, jusqu'à où les limites peuvent-elles être poussées avant que le sol ne craque sous leurs pieds. But she pushes it away. Même si parfois ces pensées hantent ses moments dans le calme, ses moments de solitude, dans le noir lorsqu'elle fixe le plafond au-dessus de son lit, elle les repousse. Toujours. Elle les repousse derrière ces couches de glaces qu'elle n'arrête jamais de créer. Derrière ces leçons qui lui ont été enseignées. Derrières les mots qu'elle n'a cessé d'entendre et qui résonnent dans son esprit à l'infini. Rien ne passe avant le sang. Rien ne passe avant les Romanov. Et si pousser les limites, créer le chaos, si travailler pour des idées plus extrémistes, pour un gouvernement plus puriste, plus sorciers, est ce qui est de mieux pour la famille Romanov, alors que cela soit. Alors, c'est sur quoi elle travaillera, c'est ce qu'elle supportera. Même si cela emmène des temps sombres, des temps dures. Même si cela laisse une trainée de cadavres sur leur chemin. Mais si ... peut être ... est-ce que ... Doutes enterrés sous les couches de glaces, repoussés au plus profond de ses pensées. mais ils ne disparaissent jamais vraiment. Laissant de petites craquelures, de simples petites fissures sur les couches de glace dont elle s'est entourée. Une menace sur le contrôle qu'Astoria se force à avoir. Parfois elle ne sait pas. Parfois elle doute. Mais elle ne peut pas laisser cela se mettre sur le chemin de sa famille. Elle ne doute jamais des Romanov, elle ne doute jamais sur la place qu'ils ont. Ils seront toujours premiers dans sa vie. C'est ce qui lui a été appris. Aussi sombre que cela puisse être, aussi chaotique que cela puisse devenir, Astoria fera ce qu'il faut. Toujours. ∆ Astoria prône un contrôle total et absolu sur sa personne, sur ses émotions. Chose sur laquelle elle travaille sans cesse, avoir le contrôle sur soi-même est avoir un contrôle sur la situation. Mais aussi développé qu'il soit, son contrôle ne peut être parfait à tout instant. Et parfois, parfois elle peut le sentir glisser entre ses doigts. Elle peut le sentir lui échapper sans aucun moyen de le retenir. Dans ces moments-là, Astoria veut s'éloigner, par tous les moyens possibles. Cherchant la solitude pour que ces moments de faiblesse n'aient pas de témoins. Solitude de corps et d'esprit pour qu'elle puisse essayer de reprendre la main avant que son contrôle ne soit complètement perdu. Tsunami d'émotions l'envahissant. Submergée par ces sentiments qu'elle essaye toujours de repousser. Mais pas que. Une magie et baguette fortement connectées à ce qu'elle ressent, une perte de contrôle se reflette sur ses capacités à contrôler sa propre magie. Et cela peut laisser des traces. Litérallement. Au bas de son dos, une cicatrice vieilles de plusieurs années. Une perte de contrôle sur ses émotions, celles-ci l'envahissant comme une poison dans ses veines, et sa magie réagit. Un miroir explosant derrière elle, un morceau de verre venant trancher sa peau. Mais déjà à cet âge, la fierté pouvait se voir sur son visage, sur sa façon d'être et elle se refusa d'aller la faire soigner, ne pouvant admettre ce moment de faiblesse. Laissant sur sa peau une marque, cicatrice qu'elle prend aujourd'hui comme un symbole. pour se souvenir. ne pas oublier que control is key. ∆ Astoria est réservée, protégée par ses murs qu'elle construit autour d'elle. Elle garde ses secrets, ne laisse pas les autres savoir ce qu'elle pense. Elle a ce masque, impénétrable, froid. Connaissant le passé des Romanov, elle connait la valeur des secrets. L'importance de se protéger soi-même et les siens. Protéger ses secrets, ses pensées. D'autant plus dans le climat dans lequel ils vivent, les changements qui se préparent. Alors Astoria, elle se mit à l'occlumencie. Un art qui lui fut introduit par un de ses parents. Ce n'était presque pas un choix. Pour une famille qui fait attention à ne pas oublier sa gloire passée, son statut particulier, s'entrainer à une capacité plus développée semblait comme une évidence. Des géniteurs demandant toujours plus, toujours mieux. L'art de fermer son esprit à toute intrusion. protéger ses pensées, protéger ce qu'il y a de plus enfoui en soi. Parfait pour Astoria. Mais ce ne fut pas facile. Un apprentissage lent, douloureux, épuisant. Elle se souvient encore de la pression dans ses tempes, de la sensation d'intrusion dans sa tête, le sentiment d'impuissance, de faiblesse. Elle se souvient des 'plus jamais' qu'elle se répétait à chaque fois qu'elle échouait. Des nuits qu'elle passait à observer le noir, ne pouvant fermer les yeux, craignant une intrusion. Et aujourd'hui, c'est un don utile, mais qui a laissé ces marques. Parfois, quand elle ferme les yeux au soir, elle revoit ces images du passé. Se revoyant, assise dans cette chaise, tête pulsant, visage crispé à essaye de se débarrasser de ces images forcées dans son esprit, de cette invasion totale de son être. Plus jamais. ∆ Des nuits sombres, silence régnant en maitre suprême dans la noirceur de ces longues heures. Des nuits longues en heures, courtes en sommeil. Astoria, elle ne dort pas beaucoup. Une poignée d'heures. Trop de pensées, trop de pressions. Des souvenirs qui parfois la hante lorsque ses yeux se ferment. Ou des doutes entrainant une infinité de pensées non voulues. Des heures à observer le noir, le plafond, pendant ses jeunes années à Dumstrang. Perte de temps. Une fois la réalisation que cela n'était pas sous son contrôle, qu'elle ne pouvait y remédier, il y avait une chose qu'elle pouvait en effet contrôler. L'utilité de ce temps qui lui était offert malgré elle. Ignorant le problème, elle prendra ces heures comme une opportunité pour s'occuper, pour accumuler connaissances et perfectionner ses compétences théoriques ou pratiques.  ∆ Dumstrang, école à l'éducation dure mais reconnue, demandant beaucoup, mais aux résultats certains. Sans questionnement quand il a fallu choisir une où envoyer les héritiers Romanov. Dumstrang partage avec leur famille plus qu'une histoire, mais des valeurs. Education plus dure, stricte, sombre. Curriculum centré sur les arts de combats et de duels, incluant des intérêts dans la magie noire. Non seulement savoir se défendre contre celle-ci, mais l'étudier. Sujets qu'Astoria a toujours particulièrement appréciés. ∆ Astoria travaille pour ministère de la magie dans le domaine de la Surveillance&recherches. Surveillance de l'utilisation de magie noire et de recherches sur des sujets similaires, cela convient parfaitement à Astoria qui a toujours pensée qu'un meilleur contrôle et exercice de la magie vient premièrement de sa compréhension. Education venant de Dumstrang, elle n'a pas les mêmes vues sur la magie noire que beaucoup, l'école étant connue pour avoir une approche plus familière avec un tel sujet qu'une majorité des grandes écoles sorcières.