Yasen Avramenko ADMINISTRATRICE
DATE D'ARRIVEE : 05/09/2015 MESSAGES : 1826 MONNAIE : 441 PSEUDO : .crumble/sevde MULTICOMPTES : yasen avramenko (cp) leonor chetwynd (dc) AVATAR & CREDITS : jack o'connell (kane) ÂGE : trente-deux ans ASCENDANCE : sorcier, né de parents non-magiques STATUT CIVIL : célibataire, il n'est plus ce jeune homme rêveur de vingt-trois ans, sa relation avec maeve a été brisée avant même qu'ils n'aient l'occasion de commencer quelque chose METIER : fugitif recherché, il travaille comme vaguemestre (hermessengers) + jeune employé au bureau de propagande de la ngbc sous une autre identité PARTICULARITE : métamophomage, il profite de ce don pour travailler à londres sous une fausse identité en tant que journaliste au pôle propagande de la ngbc RÉPERTOIRE RP : libre (en cours) CADENCE D'ÉCRITURE : 1 rp toutes les deux semaines
repello wizard | Sujet: great men are forged in fire (cassian) Sam 25 Avr - 23:47 | |
| Pendant longtemps, Yasen avait hésité. Il s’était demandé si la situation n’était pas mieux ainsi. Cassian pensant ce meilleur ami disparaît bien des années plus tôt mort. Tout simplement. Et pourtant, il ne pouvait s’empêcher de vouloir le retrouver, lui dire qu’il était toujours là. Bien-sûr, il n’espérait pas rattraper le temps perdu. C’était impossible, encore moins dans un tel climat politique. Parcourir les rues d’un Londres transformé sous sa nouvelle identité renforçait davantage cette crainte qui l’envahissait chaque jour un peu plus. Et s’il avait rapidement découvert que ce dernier vivait à Pré-au-Lard, tout près de l’école de sorcellerie où il enseignait, ses apparitions étaient bien trop rares pour espérer l’y retrouver à toute heure. Alors il guettait les sorties scolaires au village sorcier, espérait qu’un jour, il pousserait la porte des Trois Balais pour aller s’installer à cette table, la même tout au long de leur scolarité. Depuis quelques mois, c’était même devenu une habitude : bièraubeurre et commande à emporter d’un fast-food londonien. Double-portion, toujours au cas où. Au final, ça lui faisait du bien de se retrouver seul, loin de toute l’agitation de la capitale et des dangers de son statut de fugitif.
Cette journée-là avait tout d’une journée banale. Il avait transplané sur la place de Pré-au-Lard, s’était promené dans les petites rues du village en se remémorant d’anciens souvenirs. Il ne comptait plus le nombre de fois où avec Cassian et Reece, ils étaient rentrés au château les poches remplies de confiserie. C’était le bon temps, comme il se plaisait à penser. Une époque qui lui paraissait maintenant si lointaine. Un regard rapide vers sa montre : il était presque dix-huit heures. Les cours prenaient doucement fin et l’heure était à une pause bien méritée. Yasen, ou plutôt Andrew, prit la direction des Trois Balais, non loin de là. Un sourire poli pour saluer les propriétaires, le voilà se jetant vers cette table au fond du pub. A l’époque, les jeunes sorciers avaient procédé à plusieurs essais avant de trouver la localisation parfaite, celle qui leur donnait une vue plongeante sur toute la salle et les jolies sorcières venant du château, profiter elles-aussi de leur sortie hebdomadaire. Les lieux semblaient bien vides maintenant, le nouveau gouvernement dissuadant les sorties prolongées et surtout, tardives. Passage rapide au niveau du bar pour commander sa bièraubeurre avant d’aller s’installer. Et sa surprise fut bien grande lorsqu’il vit l’emplacement déjà occupé. Par Cassian, enfin. L’envie de le rejoindre à grandes enjambées, un large sourire aux lèvres, était bien tentante mais certainement risqué. Lui aussi prendrait peur, face à un parfait inconnu l’abordant comme une vieille connaissance. Une deuxième bièraubeurre s’il-vous-plaît. La minute après, le voilà face à ce meilleur ami, Bonsoir, est-ce que je peux me joindre à toi ? Il leva les deux chopes qu’il tenait fermement entre ses doigts, avant de tourner le regard vers le sac en plastique accroché autour de son poignet. Je crois que je te dois un tacos. Avec plusieurs années de retard, je sais, mais si jamais t’as un petit creux… Il finit par poser les chopes sur la table et s’asseoir en face de lui, sans même attendre une réponse. Il attendait ce moment depuis bien trop longtemps pour prendre le risque d’avoir un refus. Cass, c’est moi. Ça fait tellement plaisir de revoir un visage amical, après tout ce temps. |
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